burning wings. darael

I Darael est fier d'être mandalorien, parfois un peu trop. Lorsqu'il s'énerve il n'est pas impossible d'entendre siffler le mando'a entre ses lippes colériques. Il ne peut d'ailleurs contrôler cette vilaine habitude, et préfère se garder de traduire aux autres ce dont il s'agit d'ailleurs. II Têtu comme une mule l'homme parvient avec une certaine difficulté à reconnaitre ses tords. C’est une boule de nerfs qui ne sait d'ailleurs pas se poser, trop de remue-ménage dans son esprit pour le laisser évoluer en paix. Être capitaine de son équipage lui sied à ravir car il aime être celui qui prend les décisions, il veut et exige d'être celui sur qui on peu compter, à qui on se confie, même s'il ne semble pas être l'oreille la plus attentive qu'il existe. III Les morts de ses proches, son père d'abord, puis sa mère et son mentor furent des blessures bien trop profondes pour Darael qui ne s'est jamais vraiment remis de ces pertes. Incapable de "laisser partir", faire son deuil est pour lui une chose beaucoup trop lourde à porter, alors dans ces cas là il fuit loin, et longtemps, avant de revenir sur ses pas quand c'est encore possible. IV Darael a hérité de l'armure de son père, d'abord déterminé à la porter après son décès, il la laisse finalement de côté avant de s'engager dans la rébellion. En revenant quelques années plus tard Darael a longuement hésité à la vêtir à nouveau... Trop brisé par son vécu par les pertes innombrables, il trouvait l'armure dangereuse, venimeuse. Mais poussé par un engagement envers Sera il va la porter plutôt comme un apparat que comme une arme. Il va s'en servir pour dissimuler son identité, et comme son acolyte de l'époque ils vont afficher ainsi fièrement leur appartenance au clan mandalorien et ainsi que les origines de la femme du sénateur qu'ils suivent comme leur ombre. V Darael est arrivé jeune et naïf dans la rébellion, le garçon à cette époque n'a jamais vraiment connu de véritable expérience amoureuse. L'adolescent fit alors des expériences nouvelles au cours de son escapade. Il y rencontra une jeune femme a qui il s'attacha fortement. C'est avec elle qu'il vécu ses "premières fois", une rencontre qui la beaucoup marqué... Elle était pilote et est morte durant l'attaque sur Exegol. C'est cet évènement qui le poussa à rentrer parmi les siens. Esprit, cœur et corps brisés par la guerre, par cette perte, une de plus... VI L'homme a un penchant certain pour nombre de vices comme la cigarette, les drogues douces, mais aussi la boisson. Ces vices qui lui éclatent suffisamment la tête pour oublier, pour ne pas penser à ces souvenirs qui brisent et qui font mal. Le sexe sans amour, décharger une fois de temps la frustration accumulée, il n'est pas un habitué des bordels mais de temps en temps l'homme aime combler sa solitude...

Les lignes élancés se mouvent avec délicatesse dans une robe noire qui épouse à merveille ses formes des genoux jusqu'à l'épaule laissant sa jumelle dénudée. Planquée sous l'armure, derrière la casque qui masque les sentiments dissimule le sourire gêné, le regard indiscret sur les courbes galbés. Encore un bal. Encore un soir où je te suivrais sans dire un mot... Mais les iris sombrent s'attardent finalement sur cette mine lorsqu'elle penche doucement la tête sur le coté. Les cheveux dansent dans la nuque, et elle frissonne doucement. Encore un regard triste, encore cette mine qui affiche la solitude et la désarroi qui t'anime. Trop d'années à t'observer, trop de retenue dans mes gestes, aucune dans mes pensées. Un pas en avant il s'apprête à se rapprocher, retirer son casque, lui parler. Mais son chien de mari débarque au même moment et lui lance un regard de dégout. A lui l'homme en armure qui ne veut même pas lui révéler son visage, lui révéler sa faiblesse pour son épouse fracassée par un mariage sans amour. Je sais les blessures que tu taies dans ton silence. Je sais les maux que tu mures derrière tes sourires. Je sais la douleur que tu noies dans ses larmes que tu caches. A l'intérieur ça brûle lorsque sa main se pose sur le métal l'intimant d'un regard de ne pas agir. Et chaque soir, à chaque évènement où il joue les gardes du corps, Darael serre les dents aussi fort qu'il peut. Il serre les poings et ravale son envie cruelle de lui décocher un poing dans sa gueule de macho suffisant. Mais Darael sait combien de chances il a gâché au cours de son existence, combien de moments il a laissé passé et qu'il ne pourra jamais récupérer. Alors quand sonne le glas, le mandalorien suit d'un pas sourd et discret, acculant la méfiance de ses ennemis... Acculant ses maux, ses états d'âmes...