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Les scénarios
Bloc-notes
Holonet
Le nouveau président
de la Fédération

Galen Sywell sénateur de Corellia a été
élu. L'homme est connu pour ses
positions anti-force... + d'infos.
La Tour des Ombres

Un vaisseau mystérieux aperçu dans la
bordure extérieure près de Korriban...
Le conseil de l'Ordre Jedi alerté.
+ d'infos.
Guerre de territoire dans
l'anneau de Kafrene

Le Syndicat et la Nébuleuse se disputent cet
avant-poste commercial basé dans la
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 [FLASHBACK] We can't stop fightin' - Serael

Sera Selkayim
Sera Selkayim
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⋄ Sursis : 44 ans
⋄ Myocarde : La Dame est seule et esseulée. Il n'y a que des ombres dans son palpitant faiblard et brisé. La chaleur est fébrile. Elle ne s'étend que ponctuellement et ne s'attache point.
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We can't stop fightin'
♤ ♡ ♤
25 ans. La jeunesse n'est pas si loin, elle est encore bien là. Mais elle est comme amère, bafouée. Comme un arrière goût d'obscurité infinie. Les larmes ont imprimé les joues rougies par les pleurs. Parce que t'as encore pleuré, Sera. T'as encore déversé ta tristesse pour une petit être qui t'a accompagné dans ta solitude désastreuse. Être qui t'a été retiré, au nom de la Force. Et t'as perdu une autre part de ton âme lorsque ta petite fille est partie, lorsque ton sang s'est détaché de toi. T'as mal quand tu repenses à cette vision de sa douce chevelure ondulant dans le vent alors que tu la regardes détaler dans les champs. 3 ans. Elle en à 5 désormais. Où est elle? que fait elle ? Est elle heureuse ? Del-Nara... Sans sa mère, sans sa chambre, son foyer, son coeur. Tu te prêtes à penser, à imaginer qu'elle te déteste... Qu'elle te déteste de l'avoir abandonnée, de l'avoir laissée entre les mains des maîtres. Le pouce se met entre les lippes, l'ongle cliquète sous la pression et les assauts des dents. Sera fixe cette chambre désespérément vide. Ce lit dépourvu de chaleur. Ces jouets qui semblent morts. Poussiéreux. Sera a froid. Elle a froid soudainement. Le frisson lui parcourt l'échine. C'est désagréable. Comme une brise hivernale sur une peau à découvert et mouillée. Fut un temps c'était une de ses sensations préférés. Ce froid, ce frisson, ça donnait cette impression d'être vivante. D'être libre et d'être invincible.

Aujourd'hui, l'épouse, la mère se sent vulnérable et faillible. Invisible. Elle perd de son éclat, Sera. Elle ne sait plus, quand elle a été heureuse ces derniers jours. Elle essaie de chercher dans ses souvenirs, les rires, les sourires, les frasques des époux. Il y en a eu, mais elle imagine que c'était une façade. Il semble ailleurs, comme absent et tout ce qu'elle voit dans les images qui défilent dans son encéphale, c'est ce jour. Dans ce champs. La mère court après sa petite, un regard par dessus l'épaule. Et c'est toi que je vois. Toi que j'ai missionné de garder un oeil sur elle, toi à qui j'ai donné ma confiance, une part de mon âme autant qu'une place dans mon coeur. Darael. T'es l'homme. T'es le mâle. T'es le pansement sur les maux. T'es l'apaisement des flots. Et quand le monde s'effondre, t'es là. Solide comme un roc. Quand le monde s'effondre, t'es avec moi. Et là-bas encore, je te vois sourire devant cette scène de course dans les blés. Et ce spasme, ce rictus qui secoue ta carcasse.

Un sourire se dessine alors sur ses lippes qui s'étirent. Les joues ressentent un petit tiraillement. Ce sont les larmes qui ont coulé laissant leur trace. Les portes du foyer soufflent. Plusieurs pas. La brune se redresse alors, tend son corps, alors que l’homme se présente dans son dos. Chemin vers la chambre à coucher. Le corps se penche vers l’intéressée. Il jauge un instant. Les phalanges arriment l’arête du menton et fait dresser le museau vers les cieux. Il observe et guette. ”— T’as encore pleuré.” Il soupire, lâche prise. Elle déglutit. ”Nous devrions ranger cette chambre et donner tout cela aux femmes de chambres” Le corps se fige, les muscles se contractent. Les yeux s’arrondissent. ”— N..non.” Elle bredouille, manque d’assurance. Parce que t’es déstabilisée, perdue, loin de ton monde à toi, ton univers. ”— Que dis tu ? Il sert les poings dans son dos, elle le sait, elle le sent. Il aimait sa répartie, son répondant avant et puis, ça s’efface comme si elle s’était fanée. ”— Non.”

Il ricane un instant et s’éloigne. ”— Tu n’auras point voie au chapitre après deux ans, ma douce.” Il marque une pause avant de reprendre. ”Elle est partie, elle est avec eux, et [/i]ne reviendra pas, Sera[/i]” Il s’impatiente un peu puis se retourne, posant ses mains sur chaque épaule. ”Je suis désolé, mais nous devons nous faire une raison. Elle est entre de bonnes mains” Elle relâche ses muscles. ”— Mais pas entre les miennes, entre les notres.” Il soupire et râle un peu. ”— Sera. Elle doit s’être faite des amis là-bas. Elle reçoit un enseignement, c’est comme une école.” Les yeux de désespoir se dressent vers ceux du Sénateur. ”Arrête de te faire les sangs. Nous aurons d’autres enfants, d’autres héritiers.” Il sourit légèrement. Mais rien ne peut remplacer la disparition de Del-Nara. Elle n’est pas morte. Elle est ailleurs, elle est vivante, mais pas dans son foyer. La Dame sert les poings. ”Je ne passerai pas la soirée avec toi, ma chère. Je suis en déplacement.”. Le regard est plus sombre. Les mirettes de la brune puent les Ténèbres. ”— Et tu vas où ?” s’essaie t’elle non sans rancoeur. Il lève les yeux et les posent presque ahuris. ”— Le ton…” Elle roule des prunelles finalement. L’éclair dans les iris, un instant, un court moment. L’homme grogne un peu, avant de défaire sa cravate et de se diriger vers la chambre pour se changer. Tout en se faisant, il reprend ”— T’es blessée et triste. Je comprends. Prend un verre de vin, invite d’autres épouses. Profite de cette soirée pour te retrouver.” Il enfile une chemise blanche et une veste. Il se fait beau, il se met bien. Elle observe et croise les bras. ”Je prépare notre sortie de demain auprès du peuple, nous devons inaugurer un orphelinat. Il portera ton nom. Toi, qui as toujours su faire avec les enfants.” Il marque une pause. ”Plein d’enfants qui n’ont pas la chance d’avoir des parents” Il ressort, elle regarde le montant de la porte, toujours dépourvu de mimine se posant dessus. Il pose de nouveau ses mains sur les bras de son épouse. ”Tu pourrais tu sais… Faire un effort pour eux, leur offrir ton aura naturelle. De gentille maman” Il pose un baiser sur son front et s’éloigne. ”Je rentrerai tard, voir pas du tout, il se peut que notre grand ami me garde dans ses murs.” N’ayant point de réponse il se détourne, dit à ses gardes qu’ils y vont. La porte se ferme.

Solitude. ”— Joyeux anniversaire, Sera, ma douce.” Elle dresse le museau avec un air insolent. "Ah t'as oublié ça..." La colère est presque tempétueuse. Elle s’engouffre dans la chambre de la petite, exige à la demeure de cracher de la musique. Laissant son corps tomber contre le mur après avoir attrapé la photo se dressant sur la commode, Sera inspire, expire et passe sa paume sur ses joues pour en effacer les traces du passage des larmes. Elle sourit face au regard rieur de la petite. Les lippes se posent sur le cadre qui rencontre ensuite son front. La Dame ferme alors les yeux et soupire. Je t’aurai emmené dans nos contrées, je t’aurais fait voyager, Del-Nara. Tu aurais ris, tu serais devenue forte, vaillante. Et lorsque le temps serait venu, à trois avec ton oncle et Darael, on t’aurait appris à donner ces coups qui font mal et qui déstabilisent les mâles aussi con. Aussi con qu’ils le sont pour la pluspart. Tu aurais été merveilleuse. Une fierté sans aucun doute. Tu seras une fierté où que tu sois. Car où que tu sois je serais là.

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Darael Vel Hath
Darael Vel Hath
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⋄ Sursis : dans le fond de la rétine quarante quatre étincelles de vie dont la lueur cependant vacille...
⋄ Myocarde : esseulé, tranché, marqué, il n'y a pas grand chose à récupérer de ce but de chaire marqué par les années à desespérer de cotoyer plus facilement la mort que la vie...
⋄ Besogne : patron du Crimson Light, contrebandier qui a revêtu bien des casquettes avant de trouver sa place dans la galaxie.
⋄ Force :
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We can't stop fightin'
♤ ♡ ♤
Entre les plaques de métal froid de son vaisseau cargo le mandalorien passe son temps à ressasser le passer. Dans l’encéphale ça tourne, ça fait des allers, des retours, ça le fait replonger sans cesse dans ses souvenirs même les plus douteux, les plus incertains. Il y en a certain qu'il cherche à fixer, à graver dans le marbre car le manque anime encore trop son myocarde... Et il y en d'autres qui ne sauraient se soustraire à sa mémoire défaillante. Thelos fait parti de ses souvenirs amers, planète maudite qui n'a été que le théâtre d'une vie inutile, une vie de torture pour lui et de sacrifices bien trop lourd pour d'autres... pour elle. Le poids de la culpabilité s'abattant un peu plus chaque jour sur ses épaules, alors qu'il n'y était pour rien. Tu n'étais qu'un pion, un jouet presque... Une armure sur qui on a jamais vraiment pu compter même si tu désirais le contraire. Tu t'es battu et t'as surtout brassé l'air pollué de la Fédération... Aujourd'hui t'es dans ton cargo poubelle, ta solitude pour toile de fond, ta déprime pour paillasson... La moteur vrombit sous sa carcasse et entraine l'homme dans un sommeil profond, la bière entamée qui toise le sol du bout de ses doigts relâchés... Absorbé par ses rêves plus réels les uns que les autres, souvenirs d'un autre temps, une autre vie, ce soir là sur Thelos Prime... Ce soir là dans son regard, tu t'es rêvé entre ses bras...

...

De retour de Takodana, d'où avec grande infortune Darael tente d'observer les activités de la fille de sa patronne, l'homme décide de faire son rapport. Infructueux. Inutile. Mensonger. Tu fais croire que tout va bien alors que t'en sais foutrement rien. Tu te voiles la face autant qu'elle, mais l'un comme l'autre ça vous aide à survivre à surmonter les épreuves de cette existence merdique et peu glorieuse. Et ça te bouffe de balancer des inepties mais parce que chaque jour, chaque soir qui passe tu vois dans son regard la tristesse et la solitude qui l'animent de tout son long... Et ça te tue de faire semblant, de lui faire croire que tout va bien. Mais bêtement peut-être, naïvement tout au plus les deux mandaloriens font confiance aux jedis. Ces derniers ayant prouvé leur loyauté, si quelque chose était arrivé à l'enfant ils en seraient probablement informés. Et c'est avec cette idée que Darael continue à vivre, bercé dans l'assentiment de voir sa patronne au cœur esseulé marqué par le manque de son enfant.

Cigarette qui se consume entre les lippes charnues du mâle en perdition, les bottes claquent le pavé jusqu'à l'entrée d'un immeuble de standing au cœur du quartier qui accueille tout le gratin politique de La Fédération. Ce n'est pas là qu'il loge. Non Darael vit dans un petit truc au cœur de Federate City entre les cantinas et les arènes illégales où ça se castagne dans tous les sens pour quelques crédits. Ça arrive que le mandalorien alcoolisé échoue dans ce genre de bauge. Ça arrive même régulièrement que pour le plaisir, pour la défoule, le mâle éclate des gueules pour des crédits aussitôt dépensés dans les vices. Dans ce genre de moment Darael se fait du bien à l'esprit, celui d'un jeune homme de vingt-cinq ans qui va bientôt en paraitre dix de plus s'il continue à cette allure. Mais c'est le sang chaud mandalorien qui le pousse à s'exprimer avec ses poings, il sait Sera ne pas être insensible à ce genre de sensations, cette adrénaline qui réveille les entrailles et fait palpiter le myocarde comme s'il allait exploser. Tout ce qui manque actuellement à sa vie bien monotone.

Cigarette totalement consumée, consommée... le regard de Darael se perd un instant sur un vaisseau diplomatique quittant la tour. Il reconnait ces insignes celle du connard avec qui Sera s'est mariée. Jeu de lumière discret à la fenêtre, celle de Del-Nara, musique qui retentit surement car son comlink le prévient du moindre mouvement qui s'y passe. Il la sait seule pendant que l'autre est parti encore un soir vaquer à ses occupations vicieuses. « Tu choisis bien ton soir sale con... » persifle-t-il entre ses lippes en mando'a. C'est pas tous les jours qu'on fête son vingt-cinquième anniversaire. Celui-ci a encore un gout bien amer en bouche, il se souvient déjà du précédent qui n'avait pas manqué de morosité non plus... Et indéfiniment tu sens sa main se poser sur ton plastron, ce regard qui t'intime de ne rien faire et ça te bouffe autant qu'elle de ne pas agir. Car t'es une tête brulée tu n'attends que ça de jouer des poings sur sa petite gueule de connard satisfait. Ça te remue à l'intérieur de ne pas pouvoir agir comme tu le désires. Ça t'angoisse même tu l'avoues, de ne pas pouvoir la protéger de sa cruauté, de ne pas pouvoir la sauver. Mais t'es pas un chevalier, t'es pas un prince t'en a ni la gueule, ni le charisme, ni l'allure. T'as juste le cœur sur la main, non. Dans SA main, et t'es bloqué, tu peux rien faire... Tu restes au garde à vous comme le chien que tu es. Inutile berger qui garde ses blancs moutons...

Pénétrant dans l'immeuble, le mandalorien dépourvu de tout beskar ce soir, appelle l'ascenseur pour se rendre dans les hauteurs. Quelques minutes plus tard il débarque à ce niveau de l'immeuble, standing tapissé de moquette rouge et qui lui rappelle qu'il n'est qu'un garde sans ambition. Il retrouve son collègue qui surveille l'entrée, accompagné d'un autre qu'il relève d'un signe de tête. « Je gère vas te reposer, » lui glisse-t-il afin de se retrouver seul avec elle. Les deux se retirent alors et laissent un Darael derrière eux, déterminé à changer le court de cette soirée. Doucement, il claque une phalange à la porte pour annoncer son arrivée. Sans attendre de réponse, il se permet d'entrer. Il la sait silencieuse, il n'ignore pas qu'elle préfère souvent rester seule, ce à quoi il aime répondre par sa simple présence sans vraiment lui demander son avis. Il y a ce lien étrange entre eux. Comme il y a toujours eu dans le fond. Une vie faite de moments ratés, de moments brisés, par lui par elle. Sans cesse ils se gardent éloignés l'un de l'autre, comme deux aimants qui n'ont pas trouvé la bonne polarité pour s'attirer. Pas feutrés, étouffés par l'épaisse moquette qui recouvre le sol, il est guidé par la musique jusqu'à cette chambre toujours bien trop vide.

Les iris parcourent l'endroit, cette pièce remplie de nostalgie, et buttent finalement sur la silhouette recroquevillée d'une Sera en peine. Les molaires mordent l'intérieure de ses joues, tandis qu'il relève la tête, sa main s'échouant sur sa barbe, son cou. Il réprime son agacement, son envie d'aller vers elle et de la serrer dans ses bras. Mais ce ne sont pas les manières d'un homme d'honneur comme lui. Et éternellement ça te bouffe de ne pas pouvoir faire plus, de réprimer tes sentiments envers elle. Mais t'es fier, t'es droit, ton honneur ne te sauvera pas, il rendra pas ta vie meilleure mais bêtement t'y tient. Comme un con tu t'attache à tes principes, elle t'y force, t'as pas le choix... Non de toutes façons t'as pas le choix. Il y a un contrat, un accord tacite. T'es rien d'autre qu'un putain de contrat.

« Y'a un combat c'soir... Au Kryze. Ça te tente ? » demande-t-il sans même s'annoncer poliment. « La prime est de 12000 crédits et comme tu m'paye pas assez j'ai b'soin d'me renflouer... » Sourire qui anime sa physionomie masculine lorsqu'elle lève finalement son regard vers le sien. « Et puis on dirait que t'as rien d'prévu ce soir j'me trompe ? »

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We can't stop fightin'
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ça tambourine. Musique tapant doucement les tympans. ça ne berce pas. Non. Cela encourage tes songes obscurs. Cela rend tes larmes plus amères encore. Cela t’emporte dans ta tourmente. Ta frustration. Que tout contrôle t’échappe. Oh… Sera… Qu’es tu devenue ? Une moins que rien ? Une flamme éteinte ? Une lâche ? Tout le monde doit avoir honte de toi… Tes parents, ton père surtout. Ton frère peut-être ? Non… Il pense à toi, t’envoie quelques messages… ça se perd toujours dans les limbes de cette solitude. C’est une caresse éphémère sur tes maux. Elle sait… Elle sait que son petit géant de frère aurait préféré être à ses côtés. Mais sa haine était bien trop tangible. A jamais vôtre. Elle porte une grande affection à Jora. Cette fierté paternelle d’avoir un descendant mâle. Lui qui ne l’a jamais considéré autrement que comme une égale. Jora. Il la respecte beaucoup, et c’est réciproque. Gosses fusionnels. Elle aurait aimé le voir, le revoir et l’enlacer, se réfugier dans des bras. Pleurer aussi. Chaudement. Froidement. Se perdre dans cette confusion, cette tristesse. Et cette… putain de honte… D’être un échec. De perdre cette étincelle, cette flamme. Ce brasier. Car tu commences à t’éteindre, devenir cendre. Tu pries pour le phénix.

Son encéphale divague, le bord du cadre rencontre les lèvres. Et elle se prête à imaginer. Et si. Et si tu t’étais barrée, avec Del-Nara. Et si, t’avais pris le contrôle de ta vie. Tu l’aurais arrachée des mains de ce Sénateur, de ce qu’on a nommé par le mot d’époux. Tu serais partie… Oui… Non… on t’aurait cherché… Pour reprendre la petite, tu serais captive peut-être… Mh… Les pouces caressent l’image. S’agitent entre pression et tendresse. La respiration s’accélère. La Dame enserre le cadre. La panique n’est point loin. Comme l’angoisse. Car par delà la musique, sa respiration et le bruit de son coeur, le foyer est vide. Vide de sens, vide de vie. Les contours de la photographie tapotent désormais ses dents. La nervosité la ronge. Tu t’es foutue dans un sacré pétrin. Tu aurais pu être heureuse d’une autre manière. Tu t’es bercée de ces illusions qui font croire à un amour fort, le vrai. Celui qui répare le palpitant, marqué par une absence. Celui qui peut panser les plaies. Tu t’es tellement fourvoyée. Te voilà piégée, avec ta honte, ton égo presque en miette autant que ton coeur et cette solitude oppressante. Seul Darael palie ce vide. Il est loin, lui aussi. Auprès de la petite. Est ce que nous nous fourvoyions nous aussi dans cette quête ? dans cette mission ?

Le cadre se craquelle, cela fige la brune qui ne bouge plus et relâche la pression qu’elle exerçait. Sera laisse un soupire s’échapper de ses lippes puis un râle. Est ce qu’on s’est laissé s’échapper mutuellement, comme des idiots ? On se tenait du bout des phalanges. Nous avons préféré l’aventure, les risques... Les lèvres se pincent, la lèvres supérieure glisse et les dents emprisonnent l’inférieure avant de lâcher prise. La mando approche la photographie de son coeur et l’enserre comme si elle enlaçait sa fille. C’est un sentiment d’oppression. Cette sensation que tout est emprisonné en dedans. Piégée. Tu es piégée. Les pensées colériques se perdent vers l’époux qui s’en va pour préparer une inauguration pour le lendemain. Mais que fait il vraiment ? Vraiment. Boire, sans nul doute… Peut-être devrais tu réellement faire de même ? après tout… Sera… Tu as 25 ans, tu es seule, tu peux bien t’en mettre une ou deux de bouteille… Du vin d’abord pour la postérité, du whisky ensuite pour l’ébriété. Ne plus sentir que du vide, du rien, du néant. Parce que si on t’enlève tout, tu n’es rien, juste cette personne devenue, nue, vulnérable… Faible. Faut pas t’voiler la face, Sera. Tu n’es plus ce que tu étais.

Un voix porte à ses écoutilles. Elle tressaille un peu, ne sursaute pas vraiment. Darael. Elle tend l’oreille alors, sourit aussi. Toi… Garde du corps. Toi… L’homme… Bien sûr que c’est toi… T’es toujours là… Toujours lorsque tout va mal. T’es là… Bien sûr. Toi. C’est toi. Elle secoue la tête et relève ses mirettes vers cet autre qu’elle affectionne. Boom. Boom. Un rictus secoue la carcasse de la brune qui toise le mâle qui se dresse dans l’encadrement de sa porte.

— Tout dans l’timing, Darael. Sera écarte la photo d’elle et se déplie. Un dernier regard sur le visage de la bambine avant de tendre le bras pour reposer le cadre à sa place et la Dame se relève. Par ailleurs, t’es chier, j’vous paie plus que les autres. Elle sourit, tous crocs dehors. La paume frotte une dernière fois les joues désormais sèche. Dernier geste, réflexe pour la dignité. Enfin... Son regard sonde l’homme, imprime son sourire, si évocateur, si franc, si sincère. Si.. vrai. Communicatif. J’vais m’changer. Tu me le demanderas pas deux fois. Elle avance et passe devant l’homme et se dirige vers sa chambre.

Serrant les poings soudainement, dans un moment d’extrême reconnaissance, la mando se retourne, son protecteur toujours dos à elle, elle pose son front entre ses omoplates et murmure Merci Rael… Elle n’étreind pas, elle souffle un instant, ferme les yeux, se refuse de céder davantage et se détourne. Les poings s’obstinent à ne pas se desserrer. Les phalanges blanchissent. Ses pas la mènent vers sa chambre où finalement elle ferme cette porte. Inspiration. Expiration. Un regard vers le miroir qui se dresse devant elle. Dressing insolent. Elle se toise, Sera. Elle n’admire point la femme qui se reflète dans la glace. Elle enlève alors sa tenue trop propre pour se perdre dans les bas fonds, elle se l'arrache presque. Comme cette seconde peau qui l’effraie, la rebute un peu. Elle freine pourtant ses gestes, pensant à ces gens qui n’ont pas choisi leur dirigeant mais qui en apprécie l’image qu’il renvoie. La fausse. Puis la candeur et la bienveillance de l’épouse.

Le peuple l’aime au fond, l’apprécie et la respecte. Les sappes glissent et s’échouent au sol. Les mains enlacent ses bras, comme pour se couvrir de cette nudité soudaine. Le froid encore. Elle s’empresse, s’agite alors, et se propulse vers sa petite penderie consacrée à ses tenues plus passe partout. C’est un peu caché. Car il aime pas ça l’homme. Il n’aime pas ce qu’elle fait dehors. Il le lui a déjà dit. Oui. Mais chacun ses vices. Chacun comble le vide à sa manière. Mais ce qu’elle pense au fond, ce n’est pas tant les combats qu’il exècre. Beaucoup oui, d’avoir une femme avec des envies aussi brutales, bestiales. Sera pense que le problème, c’est aussi avec qui elle partage ces moments de pure liberté. Darael… Darael. Toi, oui toi. T’es toujours là. On en revient toujours à toi comme la source. Mais moi j’m’en fou. J’m’en fou tant que c’est toi, tant qu’t’es là. Car t’es tout ce que j’ai de tangible ici. Tangible. Si tant est que j’ose de toucher… Gestes observés, minutieusement analysés. Trop proche fut un temps, si froid ces dernières années. Sera se perd dans les limites, les contrôles. Car ça aussi on te le prend. Sans s’en rendre compte, la voilà habillée, pantalon fluide, chemise bouffante. La brune trop pensive, se brosse et se natte la chevelure en une tresse bien serrée. A s’en faire mal aussi. Enfilant une veste et des chaussures plates et montantes, rangers bien rangées. Là, près d’un coffre. Son armure, bien au chaud, bien gardée. Elle en appose sa paume, puis son front, ferme une nouvelle fois les paupières pour les rouvrir quelques secondes plus tard et sortir de son antre non sans choper de quoi lui camoufler le visage, des fois que.

De nouveau devant Darael qui patiente, elle se présente. — Allons y ! annonce-t-elle en avançant d’un pas désormais décidé, elle demande l’arrêt de la musique puis des lumières. Tu veux vraiment te recasser ce nez pour 12 000 crédits ? ajoute t’elle taquine et amusée. J'pensais l'avoir pourtant bien fait. Emmène moi, Darael. Emmène moi, où l’autre ne veut pas. Cet autre que tu n’es pas, toi. Cet autre qui ne te ressemble en rien. Parce que toi, Darael. Toi… Toi.


×  @Darael Vel Hath ×

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Quelques piques, quelques paroles lancées à la volée, et un sourire s'étire, s'étend sur son visage triste. La belle se lève, doucement la langue se délie, et ne laisse pas l'homme se plaindre bien longtemps. « Vraiment ? » question qui n'attends pas la moindre réponse, l'air étonné de Darael se pare de faux semblants face à l’aplomb de la belle. Les regards se croisent, se toisent et Sera accepte sans tarder de l'accompagner. Elle s'approche de la porte, le mâle s'écarte d'un pas pour la laisser passer, humant secrètement son parfum. Le regard toujours perdu sur cette chambre d'enfant, il entrouvre alors la bouche pour lui répondre. Mais arrêté dans son élan, l'homme sent la tête de la belle se coller entre ses omoplates. Souffle coupé. Un murmure, un remerciement glissé comme un secret. Et l'envie s'éveille, celle de se retourner et de la prendre dans ses bras l’inonde, l'anime, l'habite soudainement. Mais son élan est coupé, lorsqu'elle se détache finalement de lui. Et il sait... C'est mieux comme ça... c'est mieux ainsi. Ne pas céder à la tension, résister tant que c'est possible, car c'est dangereux. Dangereux de vous lier dans le pêché... La belle s'éloigne vers sa chambre pour s'habiller. Avant que la porte ne claque l'homme glisse un : « Je t'attends... » Comme s'il pouvait potentiellement faire autre chose, bien sûr qu'il attendra. Patiemment, sagement, comme toujours il attendra près d'elle, l’œil guérit mais le myocarde fatigué.

S'éloignant de cette pièce, il retrouve la froideur des lieux. Il sait que Sera vit ici, pour autant cet endroit ne possède pas la moindre âme. Juste l'emprunte de la politique, tout est si impersonnel, si glaçant. Darael n'a jamais aimé cet appartement qui met plus en avant son standing que la chaleur qu'un foyer devrait posséder. Seule la chambre de l'enfant rappelle qu'un jour il y a eu de la vie ici. Aujourd'hui il n'y a plus rien, seule Sera laisse son aura lasse sur son passage, une aura qui se mêle à la présence fantomatique de son époux. Bras croisés, Darael se laisse reposer contre un mur, la porte de sa chambre en ligne de mire. Que pouvait-elle bien y faire ?

Inlassablement tu t'repasses les souvenirs de ton enfance... de votre enfance. A deux, à jamais liés. Tu le sais, elle aussi peut-être, vous faites partie l'un de l'autre. Mais il y a cette distance bien trop cruelle, que vous maintenez éperdument. Une facilité pour votre âme, de la cruauté pour vos cœurs. Silencieusement il observe la porte, le regard qui s'échoue sur ces lignes directrices et sans saveur. Il se demande ce qu'elle doit y faire, si les larmes coulent encore, ou si l'air déterminé a pris la place de la morosité. Mille questions lui traversent l'esprit, il aurait aimé pouvoir la rejoindre et... non. Impossible a jamais il est le garde celui qui veille, celui qui surveille et reste sage tapis dans l'ombre. Quelques longues minutes plus tard la porte s'entrouvre et la silhouette longiligne de Sera parée dans des vêtements confortables se dessine. Darael esquisse un sourire, tandis que la propriétaire des lieux éteint la musique et les lumières. Sans se rendre compte la nuit frappait déjà la ville et les guiderait jusqu'à leur destination. La belle piqua le mâle au passage alors qu'ils se dirigent tout deux vers la sortie. « Il était pas cassé... j'étais juste un peu amoché ! » se défend t-il, les lippes étirées. La porte claque alors derrière eux.

Très vite leurs pas les mènent à un transport en commun sur rails qui traverse la planète à toute vitesse et qui les mènerait à bon port au cœur de Federate City. Très loin des carrosses et autre extravagances auxquels Sera est habituée depuis quelques années, Darael opte toujours pour la simplicité. Ils entrent dans un des wagons à peine rempli de monde : « Si madame la sénatrice veut bien se donner la peine, » l'invite-t-il d'un mouvement de bras. Taquinerie qui se lit sans peine dans la réplique. Installés tous les deux, les regards se font discrets, Darael réajustant sa casquette comme pour se parer d'un anonymat nécessaire. Mais l'un comme l'autre passent inaperçus dans ce genre d'endroit. Personne ne s'intéresse à eux. De temps en temps les regards se perdent, se croisent, silence pas si gênant finalement, juste le temps de prendre la mesure avant d'arriver à bon port.

A la station suivante débarque un besalisk. Soudainement les souvenirs d'une jeunesse ressurgissent et le regard de Darael rencontre immédiatement celui de la belle. Sourire qui se faufile sur la physionomie qui tente en vain de rester sérieuse. Les deux se comprennent, sans se parler il savent, se souviennent de cette histoire qui n'avait ni queue ni tête. Comme deux gamins ils se forcent à desserrer les zygomatiques pour ne pas attirer l'attention. Finalement leur arrêt arrive et lorsqu'ils sortent, Darael ne parvient plus à réprimer un fou rire. « J'ai vraiment cru que c'était lui... J'peux plus croiser un besalisk sans penser à ce jour. » confie-t-il le cœur qui bat encore la chamade. C'est votre truc ça, les situations impromptues desquels vous vous êtes sortis avec plus ou moins de succès. Comme des gamins vous riez, à ces souvenirs qui vous bercent d'illusions, mais vous gardent encore de devenir trop cyniques. Ça te fait du bien de rire, l'espace de quelques secondes ne penser à rien d'autre et juste te nourrir de son sourire, de son rire, qui te manquent tant.

Darael attrape machinalement la main de la mandalorienne pour s’engouffrer dans la foule à l'extérieur du tube. Quartier populaire plein à craquer, le monde est de sortie ce soir. Ça navigue entre les bars, les casinos, les restaurants, les salles de spectacles et autres joyeusetés. Mains dans la mains ils circulent entre les corps avant d'arriver devant le Kryze, un bar fortement fréquenté qui garde bien des secrets en son sous-sol. Alcool, musique, quelques écrans qui diffusent des courses de modules sur lesquels les gens aiment à parier. « Patron ! » lance -t-il au barman lui signifiant sa présence, alors qu'il entre à peine dans le lieu accompagné de Sera. Le gars lui fait signe alors de passer derrière le bars et de descendre dans l'antre de la débauche.

Deux salles deux ambiances. La musique se fait oublier pour les cris d'une foule en délire. La trappe se referme derrière eux. Au milieu de la pièce un ring, et deux types qui se tabassent sans pitié. Darael spontanément relâche la main de Sera et l'invite à passer devant lui. Son coté gentleman qui parfois le rattrape sans véritable raison. Une centaine de personne s'amassent bavardent, boivent et crient. Les crédits pleuvent et le tableau des paris s'emballent. Le mandalorien salue quelques types qui le reconnaissent et s'excitent déjà de le voir monter sur "scène". Darael s'approche du bar clandestin et demande à Sera : « Tu bois quoi ? avec mon salaire de misère je t'invite ! »

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Sera Selkayim
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We can't stop fightin'
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Il y a des vagues dans la vie. Il y a des vagues de mort. Des vagues de tristesse. Des vagues de joie. Des vagues de désespoir. De vagues espoirs. Il y a des vœux, des nœuds. Dans la gorge, dans le bide. ça prend les tripes. ça irrite. ça use, ça abuse. Il y a des mots, des maux. Des choses qui restent bloquées. Il y a des marées d’ivresse, des marées de stress. Des marées de lumière. Des marées de Ténèbres. Et quand je me noie. Je me noie en pensant à toi. Et quand je me prends vagues et marées, c’est toi qui occupes mes pensées. Houle tempétueuse, tornades sinueuses. Ouragan. Et quand j'atterris, quand je m’écrase. Je pense à ce que j’aurais dû faire pour éviter cette catastrophe. Je vois ton nom reluire. Nous n’étions rien, nous étions bien. Il n’y avait rien et c’était bien. Il y avait cette insouciance, cette violence, cet amusement,cette naïveté. Nous avions tout, nous n’avons plus rien. Si ce n’est nous. Nous. Nos âmes brisées, impatientes et frustrées.

Le museau guette son jumeau. Les lippes s’étirent et la langue claque. Je t’avais frappé si fort ce jour-là. Et quand je m’en suis rendue compte. T’es presque le premier pour lequel j’ai regretté. J’ai joint mes paumes devant mes lèvres surprises et entrouvertes. On a ris. Nous avons tellement ris ce jour-là. On était con. Mais c’était bon. C’était quelque chose. Quelque chose. Entre toi et moi. A nous. Qu’avons nous fait, Darael ? Qu’ai je fait ? Je me suis détournée, laissée berner. Père désireux d’un bon mariage, de valoriser tous ses héritiers. Quitte à mettre sa fille dans la politique pour ériger son fils comme prince, roi du clan. J’étais combattante moi. Pas femme au foyer. Je ne suis pas fille de la haute société mais femme du monde. J’ai envie d’évasion, d’hémoglobine, de poings sur des gueules défoncées. J’ai envie de cette passion dévorante, cette envie enivrante. J’ai envie d’abuser pour mieux me désabuser. Pour mieux chuter. Mais le regret ne me rongera point. Car je chuterai à tes côtés. A défaut de me relever, je serais à terre. Aux pieds du monde, aux pieds de l’autre. Avec le sourire sur les lippes, le museau dressé vers les cieux. Et au fond désormais. N’est ce pas tout ce qui compte ?

Les transports en ligne de mire. Normalité atteinte du bout des doigts. L’homme invite à prendre place. La dame lui accorde sa révérence la plus surjouée ”— Avec grand plaisir, Monsieur mon sous payé.” Petit saut. Petit pas. Elle s’engouffre dans la rame. Et se cale dans un coin. Barre dans la paume. C’est moite. Non loin, le mâle. Pas si loin, presque proche. Respirations légères. Sourires, et regards. L’horizon s’y prête pour les instants de flottement. Pincement de lèvres. Le pied tapote. Le genou ploie légèrement, se redresse. Elle danserait presque la brune. Sera se fige. Les mirettes sur le visage interloqué de son comparse. Ses jumelles suivent. Besalisk. Les phalanges se postent au devant de la bouche, masquant une inspiration entre le choc et la surprise. Un hann. Les yeux pétillent et croisent les pupilles de Darael. Le nez se plisse, les paupières se froncent en des traits rieurs. ça tente de stabiliser les moues moqueuses et blagueuses. Les regards se perdent ailleurs, les lèvres se pincent, les langues humectent les lippes pour en calmer les élans. Le front se pose un instant sur le torse, une fraction de seconde avant de se retirer. Station d’intérêt, les carcasses s’échouent sur le quai. Les rires explosent, s’imposent. Parce que c’est vous. C’est votre truc. C’est bien, ça fait du bien. Tu ne pleures plus de tristesse, tu pleures de rire. Tu iradies pour des conneries. Mais pour celle-là. Celle-là. ça vaut tellement le coup. Dans ton encéphale, ça danse. Les quatre mains brassant de l’air. Les bribes de ces instants étincellent. La mimine repousse le mâle, gentiment. ”— Ohlala, la connerie. Arrêêteeeee. On a frôlé la cata’ ce jour-là… il s’agitait tellement... “ Elle imite un instant la scène. ”horrible” Le rire ne s’arrête plus.

Puis il prend sa main. Il prend ta main. Ton souffle se coupe. Parce qu’au fond tu y songeais, mais tu ne t’y attendais pas. Tu en rêvais un peu. Alors tu resserres cette prise et tu l’observes. D’abord les phalanges puis le bras, puis l’épaule. Les mirettes remontent, sondent. Le cou, la nuque. Cette boucle de casquette. Ces mèches qui osent en caresser les contours. Sera détourne le regard si insitant, si perdu. Oh Darael. Cette utopie est indigérable. Elle me ronge l’estomac. J’ai envie de… Et lorqu’on s’engouffre, telles des ombres dans ton territoire, Darael. Mes yeux ne peuvent te quitter avec cette étrange admiration. Sera sort de sa transe. Le garde du corps, l’ami braille. Il interpelle le boss. Terres conquises. Boom. Boom. Ralenti. Léger souffle sortant des lippes, alors qu’on les fait passer dans les entrailles de l’établissement. Regard par dessus l’épaule sous le clap de la trappe qui les enferme comme dans un tombeau. Inspiration. Expiration. Titillement de l’adrénaline qui lui caresse alors le derme sans vergogne.

Darael lâche prise, et le coeur dérate. Elle le regarde un peu interloquée avant de se pousser vers l’avant, abordant, accostant le bar. Elle ondule presque, la féline en se dirigeant vers le comptoir. Fluidité du mouvement montrant une certaine agilité. Le corps se tend et regarde, observe. Le combat fait rage et les poings s’écrasent sur les gueules lacérées. Un sourire se dresse alors que ses yeux se posent sur le tableau des scores et des mises. Les sourcils s’arquent quand le mâle salue ses connaissances. Il l’invite. ”— Et bien je commencerai par une bière, si ton salaire te le permet, très cher. Taquinerie répondue, l’oeil s’intéresse aux corps qui dansent sur le ring. ”Tu sembles connu comme le loup blanc.” Elle marque une pause un instant. ”Tu viens souvent ici ? Elle sourit ”Tu comprends, en tant qu’employeur infâme il me faut savoir et connaître les passe temps de mon salarié.”  Un ricanement secoue la Dame, c’est un peu triste soudainement. Elle préférait passer ses soirées ici, casser des trognes. Laisser des marques de son passage, de sa colère, de sa rage. Elle s’accoude au comptoir les paumes encadrant le visage. ”Fais moi rêver, Rael. Combien de ces messieurs nous as tu retourné ?” Enfant en quête de conte, en quête de récit. Elle papillonne faussement de ses paupières avant de ricanner. ”J’te paierai la seconde tournée avec mon compte bancaire indécent.”


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Darael Vel Hath
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⋄ Besogne : patron du Crimson Light, contrebandier qui a revêtu bien des casquettes avant de trouver sa place dans la galaxie.
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We can't stop fightin'
♤ ♡ ♤
Les sentiments qui prennent aux tripes, les rires camouflent les désirs, les regards sous-entendent tellement plus qu'une amitié rodé, les gestes suggèrent l'envie... L'envie de se rapprocher un peu plus chaque seconde qui passe, et la soirée qui s'annonce est comme une bouffée d'air frais dans une tempête de sable. « Une bière dans ce cas ! » dit-il tout sourire. Darael appelle un serveur de la main et lui commande deux énormes pintes de bière. Le gars s’exécute et rempli deux choppes qu'il pose devant les deux mandaloriens. Une bière pour oublier pour effacer rien qu'une soirée les cicatrices qui transpercent le derme et l'âme. Un peu d'alcool pour noyer le quotidien et se consacrer à autre chose pour une fois. Darael en descend une bonne gorgée avant d'essuyer ses lèvres baignées de mousse d'un revers de manche. Le regard va de Sera au ring puis retourne à Sera. Qu'est-ce qu'elle peut-être belle, l’œil captivé par la danse des corps sur un ring endiablé. L'aura s'éveille, s'échauffe. Le visage s'illumine. Le spectacle se suffit à lui même... L'homme sort de brève rêverie et lui répond : « Le loup... On peut dire que j'ai déjà fracassé quelques gueules, et qu'maintenant j'ai mes entrées ! » Et une autre gorgée pour rincer le gosier desséché. « J'avais b'soin d'un complément d'salaire vois-tu... » relance-t-il en la taquinant gentiment.

Alors les mains qui encadrent le visage et les coudes posés sur le bar, la belle demande à Darael combien de gars il a éclaté. Amusé face à son air enfantin, cette mine joviale, ses cils qui battent comme une tentative de séduction outrageante, Darael se rince encore la bouche. Tu as la main lourde ce soir, t'enchaine les verres, les gorgées, les goulées... Ta cette ambiance qui te colle à la peau, t'en oublie que la belle est une dame qui se respecte. Mais dès que tu es ici, dans ton univers, t'oublies le monde réel. Avec elle à tes cotés, t'oublies qui t'es, qui elle est... Tu risques gros et tu le sais, mais ça t'empêche pas de foncer tête baissée dans le tas. D'y aller sans réfléchir et advienne que pourra. Parce que la vie est trop courte pour y penser, t'es encore un gamin, elle aussi. C'est pas la vie qui vous marque, c'est vos ratés, vos erreurs qui vous mettent à mal. Et plus le temps passe plus vous creusez dans le néant de vos existences si pâles en dehors de ça...

Darael se mord la lèvre en l'observant, préférant détourner le regard plutôt que de succomber, il s'attarde sur la salle. Ambiance échaudée, ça bout comme dans une cocotte minute. Y'en a partout, ça s'étale, ça s'élance en avant en arrière. Il y a les verres qui tintent, les bières qui coulent et la matche qui rythme la cadence. Fin du round le gars tombe à terre, le vainqueur joue le spectacle. « Tu vois lui, je sais pas combien de fois je l'ai affronté... Il est fort putain, il m'a éclaté plusieurs fois, mais la dernière fois crois moi il s'est souvenu de mes poings ! » Finalement d'un cul sec il dézingue la fin de sa choppe, et crie au serveur : « Une autre ! Et c'est madame qui paye ! » le proposition de Sera n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Et sans se rendre compte l'homme commence à s'alcooliser bien vite. Mais échaudé par l'ambiance l'homme se sent comme à la maison, comme avant une guerre, prêt à affronter ses ennemis. Prêt à démolir des gueules pour se défouler pour oublier... Prêt à se désinhiber, faire tomber toutes ses barrières surtout celles qui le maintiennent à distance de Sera...

La ferveur s'anime à nouveau dans la salle, le combat précédent est terminé, c'est alors qu'une twi'lek monte sur le ring. A peine vêtue, la peau violette bardée de tatouages, la belle fait le show. Aucun adversaire à l'horizon, Darael observe silencieux. « Celle là est pas mal dans son genre... Les femmes sont pas en reste non plus... » lance-t-il à Sera le regard rieur, tandis que le serveur lui sert son autre bière, dont il se délecte d'une première gorgée. « Je me demande qui elle va affronter... » La Twi'lek ne semble pas avoir de concurrent, l'animateur du show encourage de loin les candidats à s'élancer, à oser l'affronter avant que les crédits pleuvent pour les paris...

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We can't stop fightin'
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Les encouragements résonnent dans l'oreille de la mandalorienne qui jubile intérieurement. ça fait palpiter le coeur, tanguer les mirettes. Les oreilles se dressent lorsque le mâle commande finalement. La brune parle, papote, balance. La carcasse s'excite un peu. De cet entrain là. Oui celui là. Celui qui bouscule et qui entraine, celui qui dans une impulsivité vivace pourrait faire déraper. Naïvement, tu penses à cette perdition là. Oui celle là. Tu sais. Oui tu le sais très bien. Et dans les obscurités douces d'une pièce, tu vois la chaleur qui pourrait s'engouffrer jusqu'à ton âme. T'enivrer. Te faire voler sans plus jamais vouloir atterrir. Putain… Sera… Je t'entends d'ici. T'as envie de murmure, d'étreintes sereines, pas forcément de mots. Il y a déjà bien des maux à panser. Je t'entends de là. Ce soupire qui s'échappe de tes lippes. Arrête... Arrête, tu te fais du mal en pensant au bien. Mais tu sais Sera. Hey... Sera. Le monde est pourri jusqu'à la moëlle et il n'y a rien d'heureux là-dedans. Plus rien. Alors profite. Profite juste de ce qu'il peut t'offrir. Ce qu'il veut bien t'accorder. Car ce sera toujours mieux que ce que tu possèdes.

Masquant ses vagues pensives, la brune ricane un instant en arrimant sa bière. — Je sens que ça va me suivre toute la soirée. dit elle en trinquant à l'intention de son comparse avant de tremper ses lèvres dans le breuvage. C'est frais et bon dieu que ça fait du bien. Elle sourit à plein crocs avant de poser sa pinte pour admirer d'une manière faussement séduite le brun qui se dresse devant elle. Battant des paupières comme jamais. Vile Sera. Tu joues et pourtant, t'es séduite. T'en es bien consciente. Tu l'aurais voulu entre mille. Parce que c'était lui au fond, ça l'a toujours été. Les chemins divergeant ont donné raison de vos coeurs jeunes, insouciants et indomptables. Libres comme le vent, insatiables. Il y a des décisions que l'on regrette autant que l'on chérit. Et l'avoir auprès de toi est une certaine consolation.

Elle attend, position égale. Elle attend et regarde. Observe les mimiques, arrime la hanse de son verre pour en avaler une gorgée. Sera se redresse finalement pour en facilité la coulée. Il fait chaud non ? l'ambiance est effervescente. Elle n'oppresse pas mais entoure. Elle enivre les carcasses dans l'attente et prêtes pour le combat. Elles en veulent plus. Expulser les impulsions. Laisser courir le sang dans les veines. Exploser les pulsions. Tensions plus que palpables. Il y a des choses qui faut taire, réprimer. Expulser et exploser les frustrations. Les dégommer par les poings, l'hémoglobine au bout des phalanges. La Dame suit le regard de son autre avec attention. Elle regarde la cible, l'intéressé. Stature imposante, poings reluisant et maculés. Le sourire se dessine sur les lippes de Sera qui n'a point de mal à imaginer Darael se battre, gagner et puis finalement se faire battre aussi. Toujours d'une certaine classe dans la gagne comme dans la défaite. Il a cette aura, Rael. Ce râle lorsqu'il se bat. Lorsqu'il est sous cette transe rageuse. Il a ce timbre qui vibre et ce corps qui danse, qui s'avance. Dangerosité avérée. L'homme est craint. Mes mirettes oscillent et se cachent dans l'écume de sa bière. Bue d'une traite, rattrapant l'homme qui commande de nouveau.

Le service est fait et la dame paie sa dette plaquant les crédits sur le comptoir d'une assurance assumée. Il n'est pas si loin le temps de la débauche et de l'amusement. De la distraction. Et tu sens les frissons te faire vibrer le derme et ton être tout entier. Darael lui parle d'une combattante, elle tourne la tête intriguée et observe. Carcasse violette, triomphante. Le museau victorieux se tend vers les cieux. Sera analyse et fixe. Elle regarde la gestuelle, le comportement et finalement, ricane. Evidemment que les femmes se valent. Tu crois que tu parles à qui, Rael ? Elle attrape sa bière et en boit une trop grosse gorgée pour être raisonnable. J't'ai botté ton petit cul d'mando bien des fois. Reposant la pinte violemment sur le bar, elle s'essuie brusquement le nuage de bière d'un revers de manche. Tu n'es point une lady ici, Sera. Te demande pas trop longtemps, ce sera moi.

Féline, elle s'éloigne balançant sa veste à la gueule du mâle, cette tête chercheuse. Tu sais ça que je réponds aux défis, Rael. La demoiselle s'anime, s'étire un peu, trottine avant de ralentir l'allure. Elle s'avance alors. Ring en vue. La carcasse se faufile entre les corps, ça touche, pose les paumes sur les bras pour pousser gentiment. Inspiration. Expiration. Elle arrime les cordes et se hisse en hauteur. Les yeux se fixent sur Sera. Le prédateur en face d'elle la scrute la jauge. On la prendrait presque pour une amatrice. Un sourire se dresse au coin des lippes. Ils ignorent tout de toi, Sera. Tu as ces compétences, ces capacités. Tu peux leur offrir ce spectacle qu'ils attendent. Et cette effervescence. Ce dynamisme. Et plus ça va, Sera, plus t'as envie de lui éclater sa gueule de satisfaite imbattable. Grimpant sur un côté, en équilibre sur un pilonne de l'arène, la brune guette à son tour. Elle devient la prédatrice. Penchant la tête, sourire encore dressé sur les lèvres. Elle se dresse de toute sa hauteur avant de se laisser tomber vers l'avant pour atterrir sur ses pieds, genoux fléchis. C'est presque théâtrale. Mais alors que le son de la cloche retentit, la tête se relève autant que le corps pour s'élancer vers la proie violette.


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We can't stop fightin'
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« Elle ne se valent pas toutes... aucune ne t'arrive à la cheville... » lui répond-il, ses iris se confondant dans les siennes. Museau relevé, parole assurée, il dit ce qu'il pense sans détour aucun, il trahit peut-être même ce qu'il ressent... ne lui laissant la possibilité de se rabaisser au niveau de toutes les autres. Parce que Sera elle est unique c'est une étoile qui brille bien plus fort que les autres dans le ciel de Darael. La plus forte, la plus flamboyante, la plus vibrante. Rien que d'y penser ça te fait vriller... Mais elle n'est pas ton étoile, c'est le ciel d'un autre quelle occupe, tu n'en as que les rayons, les miettes... Dans tes cieux c'est la nuit qui règne, noire comme le charbon, pas un chat à l'horizon... Même la lune te tourne le dos, pour ne laisser qu'un vide que tu peines à combler... Darael ricane lorsque la guerrière lui rappelle ces fois là où il la laisser lui botter son petit cul justement... Tu aimerais y croire à ces mensonges que tu te racontes... Mais tu sais qu'elle est bien plus forte que toi, avec un regard, un geste, un contact elle te met à genoux et t'y peux rien. Tu sais que t'es foutu quand à peine tu oses y croire.

Se délectant d'une gorgée ou deux de cette pinte offerte par la femme de sénateur qui jure et boit comme un charretier, Darael s'amuse d'une spectacle pour la belle. Il retrouve en elle sa force, son caractère, sa nature profonde, celle qu'elle est vraiment et pas ce masque, ce voile dont elle se pare au quotidien. Il aime ce qu'il voit, sa spontanéité, il aime dessiner ses traits, ses courbes dans son esprit, se rappeler ses souvenirs pas si lointains où ses lippes avaient encore la chance de rencontrer les siennes dans un bal incessant... Stop! Peur d'être trahit par ses pensées, Darael arquent des sourcils lorsque Sera annonce que ce sera elle qui affrontera la twi'lek. Il n'en attendait pas moins. « Va lui botter son cul violet ! » lui dit-il amusé par l’aplomb de la belle qui sait se remettre en selle aussi vite qu'elle en est tombée.

Prédatrice, Sera s'envole vers le ring balançant à la volée sa veste qui s'écrase sur la gueule de Darael, surpris mais hilare de ce geste inattendu. Comme deux gosses qui se jouent d'un rien, le mandalorien à l'impression de redevenir un adolescent insouciant. Embrassant à nouveau son passé, pour une soirée sans complaintes, sans contraintes. Traversant la foule en liesse, Sera se présente à son adversaire, ne lui laissant aucunement la jaugée. Personne ne la connait, ils rient tous d'elle et les paris s'envolent sur la tête de la twi'lek. Sourire en coin, Darael ne doute pas, léger pincement au cœur, mauvais pressentiment qui pourtant le prend aux tripes, mais il laisse courir préférant s'élancer vers le ring pour aller l'encourager.

La cloche tinte et le combat commence. Sera ne laisse aucunement possibilité à son adversaire de tergiverser et se lance comme une tigresse vers l'adversaire lui assénant un coup magistrale qu'elle n'avait pas vu venir. Le public est surpris par ce début des hostilités qui ne présagent pas d'un camps plus gagnant qu'un autre. Les coups s'échangent dans une danse endiablée, la public est en furie. Darael les yeux rivées sur sa protégée, encaisse les coups autant qu'elle. Il n'a qu'une envie c'est d'aller parer les coups à sa place, mais il n'en a pas le droit. Alors il pince les lèvres, se mord les joues et prends son mal en patience. La violette tire la gueule. Sa peau se confondant avec les déchirures et les bleus qui lui barrent la gueule. Sera encaisse quelques égratignures également. Finalement elle réussit à soumettre la twi'lek après de longues minutes d'un affrontement intense. Genoux à terre la belle ne semble pas vouloir déclarer forfait, mais à bout de force elle ne parvient plus à rendre les coups.

C'est alors qu'un homme fait irruption sur le ring. La public est choqué de cette intrusion, alors que le gars semble vouloir en découdre à la place de la violette. Sera le toise, mais Darael le voit bien, elle est aussi à bout de force et ne parviendra pas à affronter un second adversaire en pleine forme qui plus est. Le mandalorien balance alors sa bière au sol et monte à son tour sur le ring. « Je vais m'en occuper... » contre toute attente le piège se referme sur eux, lorsque deux types en costard font évacuer Sera du ring la rappelant à celui dont elle ne pouvait soupçonner la venue...

Le mandalorien détourne le regard et reconnait la silhouette du sénateur se dessiner plus loin. « Putain de merde, Sera... » éructe-t-il en voyant la belle s'éloigner. Le myocarde qui s'emballe dans la poitrine, Darael est clairement déstabilisée par cette venue inattendue. Il oscille entre peur et rage. La peur de la voir s'éloigner, et de ne rien pouvoir faire pour elle te ronge, et ça te bouffe, car ton combat est loin d'être terminé. La brute épaisse dernièrement arrivé sur le ring s'élance dans le dos de Darael et lui fracasse la nuque. Le mandalorien tombe à genoux sans avoir ni la force, ni l'opportunité de répliquer. Le type se saisit alors de lui et le balance violemment au sol, éclatant au passage l'arcade sourcilière du mandalorien qui se met à pisser le sang.

Étourdi, Darael peine à se redresser, les étoiles dansent autour de son crâne meurtri. Les dents enfoncées dans sa lèvre charnues s'extraient laissant un flot pourpre s'en déverser également. Le garde du corps est salement amoché. Il est alors exfiltré du ring à son tour et emmené plus loin dans un vestiaire à l’abri des regards indiscrets... « Sera... »

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MessageSujet : A | Mer 11 Aoû - 23:07
Sera Selkayim
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⋄ Myocarde : La Dame est seule et esseulée. Il n'y a que des ombres dans son palpitant faiblard et brisé. La chaleur est fébrile. Elle ne s'étend que ponctuellement et ne s'attache point.
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We can't stop fightin'
♤ ♡ ♤
Tes compliments me portent, m'emportent. Fut un temps où toi et moi nous faisions ce duo. Indéfectible. On venait presque de rien. A devoir faire nos preuves. Mais toi et moi, Darael... Nous n'étions pas rien, nous ne faisions qu'un. Et quand l'hiver, l'été, les saisons passent, la nostalgie me drape d'une parure gelée et mon cœur trépasse. Emportant les joies, les bonheurs, les horreurs et la frustration avec elle, Sera se dirige vers l'arène. Les pensées bercées par la voix rauque du mâle. Oubliant presque la douleur des absences et des injustices. Elle embarque ses envies inassouvies. Sa colère, sa rage dans ses poings, son âme dans ses poches pour la déverser sur un ring qui n'attend qu'elle. Elle a ce jeu dans la tête, balançant sa veste à la trogne de Darael. Presque s'épanouir en ta présence, encore et encore. Se dévoiler, se montrer sous un jour pas si nouveau mais si éloigné. Il n'y a que toi pour me faire faire ça. Putain. Putain...

Et alors qu'elle s'élance vers son adversaire, Sera... Elle emmène avec elle les images de sa fille ailleurs, et de ses espoirs vains. De ses désirs bafoués et de son coeur trompé. Quand la cloche sonne, donnant le top départ, Sera n'est plus rien que cette Mandalorienne combattante, celle qu'elle est vraiment ou bien celle qu'elle fut. Les ombres dans son sillage, elle ne laisse pas le temps à son adversaire de conter fleurette et lui assène un coup des plus engageant. — Enchantée. Elle ricane alors la Dame. Arrogante un peu. Provocante toujours. Te revoilà dans la danse, Sera. T'aimes ça. Pourquoi t'en prives tu autant ? Pour la bienséance ? Pour ton père ? Pour ton époux ? Pour ceux qui contrôlent tout ? Qui es tu Sera ? Qu'es tu ? Dis moi, Sera, en quoi es tu faite ? Quel sang coule dans tes veines ? Quelles sont tes trippes ?

La femme défend, prend. Elle chope les coups qui colorent son derme. Elle se sent vivante, la brune et se satisfait des marques qu'elle laisse aussi à son adversaire. Puis, à force de l'acculer, de l'attaquer, de l'oppresser, la rivale tombe à genoux. Les bras brassent l'air. C'est vaseux, et Sera contemple. Un revers de main et elle essuie les traces d'hémoglobine au coin de ses lippes. Un rictus se dessine et sa carcasse se secoue d'un rire d'aise. Se détachant alors, l'épouse de sénateur écarte les bras pour accueillir sa victoire. Geste court, bref. Une masse vient se dresser sur le ring. Mastodonte faisant trembler le sol. Les sourcils de la femme s'arque, s'imaginant un comparse défendant l'honneur de sa belle.

Dans un bris de verre, Darael se prononce, s'annonce et se présente. Il veut prendre le relais. — On fait un relais comme à l'ancienne ? Dit elle en ricanant légèrement avant de changer de traits pour se morfondre dans une surprise ou peur non feinte. Deux hommes richement habillés. Non. Hommes de main. Putain. Désarçonnée, elle se fait attraper, la petite souris. Harponnée par deux paires de bras. La soulevant, l'éloignant du mâle, de son partenaire du crime. Les regards en perdition, ils comprennent. Et ce qui déchire davantage le coeur déjà bien brisé de Sera. C'est d'entendre Darael s'insurger et prononcer son nom. — Non... Non !! P'tain lâchez moi ! Elle marque une pause, bouffée d'air après des premiers râles, des premiers cris. Rael !! Sentant l'indifférence glisser sur elle, elle en vient alors aux menaces. J'vous jure vous lui faites du mal, j'vous... Se débattant encore, la prédatrice devenue proie se défait de la prise et s'élance vers le ring, juste le temps de croiser le regard perdu de Darael avant l'impact. Elle freine alors, les yeux lui piquent. Elle rage alors et crit, expire sa souffrance. — Nooon. Elle reprend sa course bien déterminée à effacer la brute du paysage. Elan de protection détruit par l'homme qui dans son royaume est un roi fou dénué d'un quelconque sentiment qui se rapprocherait de l'amour. Les phalanges du Sénateur s'enroule autour de sa chevelure et la tire. Souffle coupée et surprise encore, elle est attirée en arrière, pour mieux s'étaler. — Tu vas nous faire quoi, ma douce ?. Un sourire en coin. C'est mesquin, y a quelque chose de malsain. Il se penche alors, l'attrape par le col. Il ne prend pas de gants, le gentleman de surface, il la redresse. Et dans sa douleur, elle manque de le frapper. Retenue par les gardes à l'impact, l'homme rit et persifle. — Wouuuuh sauvage ! J'aimais bien ça avant et puis avec ton père on s'est mis d'accord pour que tu sois une gentille épouse, sans le côté punchy tu vois ? Il illustre avec des grands airs. Tu vois, ça m'emmerde... Beaucoup, beaucoup. Mais on va remédier à tout ça. On va calmer l'jeu. Faudrait pas que ta fille en pâtisse. Tu vas jouer la bonne p'tite femme.

Sera ne sait pas, Sera ne sait plus. Et alors que ça la ronge en dedans, que sa poitrine se soulève sous le poids de l'inquiétude et de la crainte pour Del-Nara, l'épouse veut encore davantage défoncer sa gueule de politique pourri satisfait. L'homme l'attrape par la nuque comme un lion immobiliserait sa proie pour la mener aux vestiaires, entraves désormais aux poignets. Elle se décompose, Sera, alors qu'elle découvre son garde du corps à la trogne détruite, le sang recouvrant ses traits. Oh Rael. J'ai envie de tous les tuer, les tuer en ton nom et celui de Del-Nara. Prise par l'émotion alors que le mâle l'appelle encore, laisse soupirer son nom, elle veut se précipiter à ses côtés. La prise devient lâche, comme un laisser passer. Elle s'approche, elle hésite. — J'suis là... Rael... confie t'elle comme un murmure. Mais l'empressement et la peur qui la dominent la font agir autrement. Les phalanges cherchant le contact, elle pose finalement son front contre celui de Darael. J'suis là... Pardonne moi, j'suis désolée, tellement désolée. Les lèvres se pincent, elle se maudit, Sera. Elle se hait pour ce qu'elle est, ce qu'elle est devenue. Et ça la ronge si fort. Les dents lacèrent sa lippe inférieure comme une punition. Une larme à l'oeil. Corps attiré. L'attraction est pourtant inverse, on l'extrait de son Autre. Toi, Darael. On m'arrache à toi, à tout et j'ai tellement peur en cet instant qu'on t'arrache à moi pour toujours.

— J'me disais aussi. T'sais Sera, qu'il y avait un truc. Ton frère était plus flagrant que lui, plus indigné. Il a été intelligent lui il s'est retiré. Mais regarde, regarde ce qu'il nous a refilé. Il se balade un instant le Sénateur avant de poser fortement sa main sur l'épaule de Darael. Lui j'le vois bien comment il me regarde, comment il te regarde. Mais enfin bon. Qui ne pourrait pas, qui ne voudrait pas. Et puis les clans mando' tout ça... Hein... Il soupire presque théâtralement. Va falloir arrêter tout ça, avant que ça se termine mal pour l'un, pour l'autre. Faut arrêter de désobéir, d'aller dans des lieux indignes d'une épouse. passant la main dans les cheveux de Darael avec force. Va falloir arrêter de l'encourager mon garçon et de me provoquer. ça ne va pas aller. Se décalant un peu, presque capricieux. On ferait peut être mieux de régler ça tout de suite... Qu'est ce que je vais faire de toi, Darael Vel Hath ?

Le corps de Sera ne cessant de se contracter, se fige alors. Froideur dans l'âme qui s'imagine le pire. — Non... fulmine t'elle. Laisse-le, j'suis la seule fautive là dedans... Elle marque une pause posant son regard sur  le mâle dans le mal. j't'en prie... Elle ploie, imaginant les tortures qui pourraient suivre, les coups portés. Elle craint l'orage, l'ouragan et la tempête. Elle craint les torrents et désormais le sourire qui habille les traits de son époux qui s'approche de nouveau. Phalanges encore dans la chevelure. — Remarque on pourrait tout régler rien qu'avec toi...


×  @Darael Vel Hath ×

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