Alcool et rencontre - Valkia

Rencontre entre deux aliens, entre deux personnes différentes, entre deux personnes ayant la force en elles.

[ Cantina, dans les quartiers malfamés. ]

Zvanz pose rarement le pied sur les planètes, surtout le genre de Correlia, même si elle connaît ce genre de planète naval, un peu comme par chez elle, en fonction de certaines colonies de l’ascendance. Mais si elle était actuellement sur celle-ci, dans la capitale même, dans une tenue un peu plus civile, qu’une tenue militaire d’amiral, qu’elle porte le plus souvent dans son vaisseau. Elle attire l’œil sur cette planète, être en bleu et surtout, être grande comme elle, ne passe clairement pas inaperçu quand on observe bien. Zvanz sait se montrer discrète, quand il le faut, en vue de sa formation militaire sur Rhigar, mais là, elle ne peut pas, elle ne veut pas, elle vient juste se détendre, en allant vers les quartiers un peu plus remplis de bordel, afin de se poser dans une cantina malfamée et prendre du bon temps avec une bière ou un vin corrélien histoire de se brûler la gorge.

Elle ne regarde pas ces gens, et quand elle les regarde, c’est de haut, avec sa taille immense. Mais elle les ignore le plus souvent et préfère clairement avancer pour arriver à son objectif, qu’est la cantina de repérée sur son holocarte dans ce quartier aucunement des plus accueillants. Mais quand on est elle, on sait d’avance que la peur et la crainte ne font aucunement partie de sa personne, juste la méfiante cachée est là sans être détecté par les gens qui l’entourent. Arrivant pour de bons à destination, elle lâche un soupire doucement, le temps sur la planète ne lui plaire guère, étant une grande habituée de la neige, des tempêtes et des glaces. Mais elle entre pour de bons et vient demander un verre de l’alcool le plus fort, histoire de s’y faire à la planète.

Mais elle avait des choses, elle ressentait comme quelque chose dans l’air, autour d’elle, autour des lieux, elle est un peu perturbée d’ailleurs, mais elle le cache et se concentre sur son verre et la table où elle se trouve, pour se détendre, mais elle ne peut s’empêcher d’observer.

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L’espace d’un instant, le temps semble s’être soudainement suspendu : la musique de l’holotélévision continuait certes a se faire entendre, mais la plupart des discussions s’étaient brusquement tut. Tous les regards se sont soudainement redressé vers l’entrée, ou une silhouette bien peu banale vient de faire son apparition. Peut-être certains ont cru avoir affaire a un Jedi, mais ce teint de peau écarlate et ses tatouages ont rapidement détromper ceux qui ne se sont fier qu’a la capuche et la sombre cape de la nouvelle entrante, a moins que cela ne soit le regard mordoré qui trahissent la passion de cette âme si particulière. Certains admirateurs lui accordent un regard appuyés, après tout, si les femmes Twi’Lek sont relativement répandue dans la galaxie, l’on en croise rarement des rouges, encore moins tatouée sur l’ensemble du corps, avec des formes aussi voluptueuse. D’autre détourne immédiatement le regard, trop intimidé par cette présence, peut-être la perçoivent-ils comme néfaste ? Ils ne seraient sans doute pas si éloignée de la réalité, quelque chose comme un instinct primaire de conservation les poussent sans doute a fuir une silhouette qui semble pour d’autre rempli de promesse de nuit agitée a température extrême… Mais nul ne peut affirmer que cette vision laisse indifférente.

Valkia observe la Cantina avec curiosité. Elle marque elle-même un temps d’arrêt, comme pour laisser a tout le monde le loisir de se faire son propre avis, mais surtout pour elle même estimer l’intérêt des personnes l’entourant. Elle est ici pour affaire, elle ne se risquerait pas sur un territoire de la Fédération sans un ordre précis du Prophète, mais celui ayant pris le risque de défier sa volonté n’était désormais plus capable de lui nuire : un corps découpé en morceau ne parlait plus et ne pouvait plus s’opposer a la puissance des Chevaliers de l’Ombre. Repartir tout de suite l’aurait toutefois rendu suspecte, elle s’était donc rendu d’abord dans les territoires contrôlé par le crime afin de se faire un peu oublier : elle y passerait un temps aléatoire, le temps que l’impatience et la passion prenne le pas sur la prudence, ce qui prenait généralement peu de temps chez la Twi’Lek, a moins quel ne trouve quelque chose, ou quelqu’un, d’assez intéressant pour satisfaire son besoin maladif de nouvelles expériences et de sensations extrêmes. Il fallait dire que ce meurtre fut trop simple pour ses critères habituels, et elle voulait pouvoir obtenir quelque chose de plus agréable, plus extrême, peu importe la nature de cette activité, pourvu qu’elle soit agréable.

Toutefois, alors qu’elle recherche un point d’intérêt plus intéressant qu’une simple bouteille d’alcool, son attention se tourne vers ses sens surnaturel : il y a quelqu’un ici qui dispose du don, mais qui visiblement n’est pas capable de masquer sa signature dans la Force. La direction de cette sensation étrange la guide vers une table ou se trouve une Chiss très grande, le genre d’individu que l’on croise très rarement dans la galaxie, vêtu d’une tenue civile qui avait quelque chose de banal. Les Chiss avaient la réputation d’être des taiseux, arrogants, plutôt raciste et froid. Mais celle-ci avait quelque chose de… Différent, et de toute façon, puisqu’elle possédait le don, elle méritait que l’on s’intéresse a elle, la Voix voudrait peut-être l’avoir dans ses rangs et il fallait faire un rapport sur toutes les personnes sensibles a la Force que l’on rencontrait. Au moins, Valkia savait désormais ou elle allait s’installer. D’un pas léger, mais également chaloupée, la Twi’Lek se déplaça vers la table de la Chiss avec une assurance non feinte, retirant sa capuche, et laissant ainsi tout le monde constater que même ses lekkus étaient tatoué, avant de prendre place sur le siège qui faisait face a celui de la jeune femme et de lever le bras pour appeler un serveur.

« Habituellement, cette cantina est plutôt ennuyeuse, mais l’on n’y croise jamais des individus de votre espèce, ce qui fait immédiatement de vous le centre d’intérêt principal dans cette pièce. »

C’était plutôt directe comme approche, et Valkia n’y avait mis aucune formule de politesse, mais il fallait tout de même dire que depuis qu’elle avait briser ses chaînes grâce a la voix, la politesse n’était plus vraiment son point fort, sauf lorsqu’elle jouait un rôle. Lorsque le droïde serveur vint, Valkia commanda un cocktail réputé pour son goût et ce dernier s’éclipsa aussitôt, laissant la guerrière du côté obscur planter son regard mordoré dans celui écarlate de son interlocutrice, recherchant a y trouver quelque chose sans pour autant faire usage de la Force, ce qui pouvait entraîner de mauvaises réactions chez une sensible non formé.

« Je suis curieuse, qu’est-ce qui peut bien amener une Chiss aussi loin de chez elle dans un endroit aussi négligeable que celui-ci ? »

Rencontre entre deux aliens, entre deux personnes différentes, entre deux personnes ayant la force en elles.

[ Cantina, dans les quartiers malfamés. ]

Zvanz a bien repéré la personne qui lui faisait une sensation bizarre et comment la louper quand on voit actuellement le physique de la jeune femme. Elle sent que la force est en elle et elle sent facilement aussi que ce n’est pas très lumineux tout ça. Rien que le physique tatoué et le style montrent le camp d’appartenance de la femme qui a sûrement dans la même tranche d’âge que la chiss. Elle ne la regarde pas, elle se contente de vivre sa vie en buvant son verre, sans montrer de signe d’attirée l’attention, non, rien de tout ça, elle se contente de boire. Mais c’est bien trop tard, quand elle entend et voit la chaise être tirée et une personne qui s’installe devant à sa table. Zvanz se doute que ce soit son lien avec la force qui a attiré la personne devant elle.

Relevant alors le visage vers la femme, elle détaille un peu et discrètement, mais se reprendre, ayant bien écouté ce qu’elle venait de dire. Il est vrai qu’on l’a regardé, mais vite, les regards se sont détournés, comme les chiss font assez peur parfois, aux pauvres gens qui n’en rencontrent pas souvent. Les chiss, en dehors d’elle donc et de Thrawn il y a longtemps, ne sortent pas de leur espace de navigation, restant proches seulement des 28 colonies pour les protéger si on les attaque. Mais là, elle se contente de sourire simplement aux paroles.

« - Elle est ennuyeuse, mais je peux vous retourner le..compliment. C’est devenu bien plus intéressant depuis votre entrée. »

Et elle aussi, du coup, zéro politesse, elle ne va pas s’embêter à l’être, tout simplement. Buvant son verre alors que l’invitée surprise s’en commande un, de verre, elle sourit donc à la question. La chiss allait sûrement répondre vaguement, elle ne peut dévoiler les plans des chiss, elle découvre le monde, elle voyage, elle ne ment pas, elle ne dirait que vérité.

« - Elle sort de son cocon habituel pour découvrir la galaxie. »

Et en même temps, faire des rapports et les envoyés chez elle pour récolter des donnés pratique à son peuple. Elle boit une nouvelle gorgée, voyant la commande la twi’lek arriver. Elle pose alors son verre.

« - Et vous donc, je suis bien curieuse aussi de savoir. »

Zvanz sourit, croisant ses doigts entre eux et posant son menton sur ceux-ci, le regard plongé dans celui de la jeune femme.

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« J’attire la moitié de l’assistance et repousse l’autre pour la même raison : au fond de leur âme, ils se demande tous ce que je vaux sous la couette, c’est la réaction basique de chaque créature vivante face a une Twi’Lek. Il faut sans doute retrancher le pourcentage qui se laissera intimider par les tatouages, que voulez-vous, même dans un endroit aussi mal famé que celui-ci, l’on trouve des petites natures qui veulent jouer les durs. Ils reviennent rarement plus d’une fois ceci dit... »

Valkia soupira, c’était la triste réalité, parfois pratique, souvent ennuyeuse, mais surtout routinière. La réputation de son peuple n’était plus a faire, et a moins de porter une tenue qui prouvait que l’on était quelqu’un d’important, les pensées lubriques prenaient toujours le pas sur tout autre forme de considération. Non que cela la dérangeait vraiment, parfois, elle s’en servait même, mais cela finissait par devenir banal et si elle appréciait toujours les regards posé sur elle, elle avait aussi envie de crever les yeux de certains, parce qu’elle était lunatique et que la violence prenait facilement le pas sur la luxure chez elle. Mais les Chiss étaient des individus différent, il semblait toujours y avoir une intelligence plus forte qui se dissimulait derrière leur regard, et comme elle en croisait rarement, Valkia avait du mal a savoir s’ils étaient réellement plus intelligent que la moyenne ou s’il s’agissait simplement d’un air qu’ils se donnaient pour intimider les autres. Celle qui lui faisait face avait en tout cas l’air plus ouverte que la majorité de ceux qu’elle avait jusqu’ici vu dans son existence particulière, même si sa taille de géante avait sans doute complexer bien des hommes… Mais quand l’on disposait de la Force, ce n’était pas un simple problème de taille qui allait vous intimidez. Il n’existait pas grand-chose dans la galaxie capable d’intimider la Twi’Lek de toute manière…

Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la disciple lorsque la Chiss expliqua qu’elle sortait de son cocon pour découvrir la galaxie. Une raison trop triviale pour un membre de son espèce. Dans les milieux criminels, l’on disait qu’il n’y avait que deux raisons pour lesquels les Chiss sortait de chez eux : la première était qu’ils étaient banni et recherchaient donc a échapper aux autorités de l’ascendance, et la seconde était qu’il s’agissait d’espion au service du régime. Il devait bien y avoir quelques originaux, mais une Chiss disposant d’une connexion avec la Force n’était pas le genre d’individu que l’on croisait tous les jours dans la rue. Si elle rentrait dans l’une des deux cases, la Twi’Lek n’avait pas encore décider laquelle était la plus probable a ses yeux et analyser son comportement du mieux qu’elle le pouvait : en se fiant a son instinct. Elle ne faisait pas partie de ses personnes qui analysait froidement le « non verbal », tentant d’interpréter chaque tics de langage ou faux mouvements pour en tirer des conclusions, non, Valkia était quelqu’un de plus directe que cela, chez elle, tout sortait des tripes.

« Si vous n’étiez pas Chiss, je vous auriez sans doute conseiller de rentrer chez vous plutôt que de traîner dans ce genre de milieu, quelqu’un qui veut juste voyager n’a rien a faire dans un lieu comme celui-ci, mais vous êtes Chiss, alors vous savez forcément ce que vous faîtes pas vrai ? »

Prenant son verre, elle bus quelques gorgées sans se presser. Ce n’était pas le meilleur cocktail qu’elle avait bu dans sa vie, mais ce n’était pas le pire non plus, alors elle s’en contenterait pour l’instant. Lorsqu’elle lui retourna sa question, Valkia eue un flash de ce qu’elle venait de se faire, l’odeur de la peur, les mouvements de sabre-laser, les rondelles après la besogne… Un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres, ce fut trop bref a ses yeux, mais c’était quand même amusant. Reposant le verre et penchant la tête sur le côté afin de la reposer sur l’une de ses mains, elle plongea son regard mordoré dans le regard écarlate de la grande femme lui faisant face avant de répondre.

« Dans ce genre d’endroit, l’on trouve la crasse et les agents d’entretien. J’ai fini ma journée, et je viens boire un coup pour me détendre avant d’aller me reposer. Il faut bien vivre comme l’on dit... »

Ce n’était pas un mensonge en soit, mais ce n’était pas spécialement la réalité non plus… Tirant de sa ceinture un bloc de donnée, nécessaire pour payer son verre, elle le fit tourner machinalement sur la table, d’une façon qui prouvait qu’il s’agissait d’un tic qu’elle avait l’habitude d’avoir, avant de reprendre la parole.

« Il serait toutefois regrettable de ne pas avoir un nom a associer a votre visage. Alors, comment dois-je vous appelez, mystérieuse créatures des régions inconnues ? »

Rencontre entre deux aliens, entre deux personnes différentes, entre deux personnes ayant la force en elles.

[ Cantina, dans les quartiers malfamés. ]

La chiss sourit en écoutant, elle connaît la réputation de l’espèce de la jeune femme devant elle et pourtant, elle, elle ne la met pas dans le lot de ce que beaucoup de Twi’lek font de leur corps ou bien, qu’elles soient ou qu’ils soient, esclaves de force. Elle ne met personne dans les mêmes paniers généralement, elle se fait ses idées elle-même, c’est le mieux.

« - Sachez que je ne fais pas partie de ceux qui se demandent ce que vous valez sous la couette. Car pour moi, j’ai une personne civilisée en face et avec qui je parle, sans pour autant penser au sexe. »

Elle hausse les épaules, elle ne pense pas au sexe avant, elle, mais plus aux connaissances qu’elle peut avoir sur les gens, rencontrer des personnes et avoir des contacts et elle ne fait pas ça en couchant et puis bon, la moitié des gens préfèrent éviter la chiss à cause de sa taille et surtout, de ce qu’elle est. Zvanz est aussi redoutable au combat, corps-à-corps comme à distance, ou avec un vaisseau, elle n’est pas une chiss faisant dans la communication, elle, elle a grandi dans une académie militaire de ses dix à quatorze ans et a été formée par les Nuruodo, alors, elle est importante pour son peuple rien que par la qualité de sa formation, en plus de son lien avec la force unique, qui n’est pas dissipé.

Les chiss sont cependant de fins manipulateurs et aussi de bon stratèges. Tous ne sont pas bannis pour de vrai, parfois, c’est à des fins d’infiltrations pour mieux en savoir sur les peuples qui entourent les contrées d’où ils viennent et généralement, si on est bannis, c’est pour une faute grave, comme le cas de Thrawn. Mais la jeune chiss admire et respecte ce chiss même s’il est décédé depuis un bon moment et dans l’Empire. Mais elle, actuellement, elle n’est pas bannie, mais plus, mais oui, plus dans l’espionnage pour envoyer des données qui seraient pratique à son peuple.

Elle sourit cependant à la question, buvant son verre, avant de le poser et de se pencher doucement un peu en avant pour la regarder dans les yeux.

« - En effet, je sais ce que je fais. »

Et elle saura toujours, ce qu’elle fait, il est rare qu’elle ne sache pas, mais elle aime tout le temps faire des choses à l’avance avant de les appliquer, mais pour ce soir, elle avait eu envie de changer un peu et de sortir pour changer du travail, tout simplement.

« - En effet oui, c’est bien pour ça que je suis ici à boire pour vivre et changer un peu. »

Et elle se doutait aussi, qu’elle ne faisait pas la livreuse au niveau de son travail, elle le sent, elle le voit, elle le devine. Puis, elle affiche un sourire en entendant la question, elle finit doucement son verre, léchant ses lèvres naturellement sans arrières-pensées.

« - Srozz’van’zoasta. Mais Zvanz suffira amplement. »

Elle sourit.

« - Et vous, mystérieuse créature au regard qui attire la curiosité ? »

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« Question pertinente, mais réponse délicate... »

La Twi’Lek marqua un temps d’arrêt. Ce n’était pas tant le nom de la Chiss qui la dérangeait, elle savait bien grâce a la formation de la Voix que les Chiss avait toujours un nom complet extrêmement complexe et qu’ils utilisaient toujours des diminutifs lorsqu’ils se trouvaient dans la galaxie, mais répondre a la réciproque était toujours complexe. Lorsque pendant la moitié de votre existence, vous n’êtes rien d’autre qu’un numéro parmi tant d’autre, il est difficile de se construire une identité propre. Les Hutts en avait fait un meuble, l’avait modeler afin de devenir une sorte de sextoy vivant destinée a satisfaire les désirs de ses propriétaires, peu importe la nature de ceux-ci. Si la Voix ne s’était pas intéressée a elle, sans doute serait elle encore entrain de circuler de propriétaire en propriétaire, a moins qu’elle ne soit déjà morte sous les mauvais traitements de l’un d’entre eux, ce qui n’était pas impossible… Il y avait certes le nom que le Prophète lui avait attribuée, mais il n’était pas pour n’importe qui et elle ne l’employait pas aussi facilement, les consignes sur les informations que l’on pouvait livrer étaient très stricte et même une personnalité aussi versatile que Valkia les respectaient : personne ne voulait prendre le risque de s’attirer les foudres de la Voix.

Elle changeait souvent de nom, même si elle avait quelques surnoms associé a sa silhouette. Ceux qui essayaient de se renseigner sur elle découvrait l’histoire d’une freelance prenant des missions de façon aléatoire, mais toujours dans l’objectif de provoquer un bain de sang, raison pour laquelle « la sanglante » était sans doute le surnom le plus répandu dans la galaxie la qualifiant. Elle avait bien entendu fait usage de nombreux faux noms, mais il n’était pas très adapté d’en fournir un maintenant. L’essentiel était de dire sans révéler, peut-être entretenir un peu le mystère aussi. D’un geste lent et lascif, elle caressa son verre alors que son regard mordoré semblait soudainement mélancolique. Sans aucun doute, une partie de l’esprit de la tueuse n’était plus en cet instant dans la pièce, ce qui avait quelque chose d’étrange lorsque l’on observait le corps de cette femme couvert de tatouage qui semblait suinter la violence par tous les pores. Mais finalement, elle trouva la formule qui lui convenait le mieux et serra plus fermement son verre avant de reprendre la parole, il y avait tout de même des choses dont elle pouvait parler, tant que cela ne concernait pas les activités des Chevaliers de l’Ombre.

« Puisque mes parents ont préféré obtenir l’argent pour vendre une petite Twi’Lek a la peau rouge, je n’ai aucun nom réel a fournir. Mais j’ai ma petite réputation dans le milieu, des surnoms plus ou moins flatteurs, comme la sanglante, la catin écarlate, l’éviscératrice, vous voyez le genre. J’aime bien laisser les gens faire travailler leur imagination, cela donne parfois des résultats amusant, et toujours très contradictoire. »

Elle but de nouveau quelques gorgées de son cocktail avant de se redresser et de croiser les bras sous sa poitrine. Elle ne souffrait plus du comportement égoïste de ses parents, car cela lui avait permis de croiser la route du Prophète et d’accéder a un pouvoir que personne ne pouvait imaginer. En revanche, elle conservait une haine bien réelle pour les Hutts et ne manquait jamais une occasion de s’en prendre a leurs intérêts. Provocatrice, elle lécha sa lèvre inférieure pour récupérer une goutte de son verre qu’elle avait négligemment laisser tomber sur cette dernière tout en réfléchissant a ses paroles. Si elle ne songeait pas a ses performances sexuelle, peut-être était-ce simplement parce qu’elle n’aimait que les hommes. C’était dommage dans un sens, une fille aussi grande et bien bâti devait avoir quelques petits secrets et qui sait, des formes appétissantes. Si elle n’y songeait pas, la Twi’Lek n’hésitait pas a faire fonctionner son imagination pour se la représenter dans une position plus… Affriolante dirons non. Mais il fallait qu’elle conclu sa réponse pour le moment, aussi repris-t-elle la parole rapidement.

« Donc pour ma part, tu n’a qu’à m’appeler comme tu veux, le nom qui te semblera le plus naturel. Cela m’ira très bien. »

Elle marqua une pause, mais repris rapidement.

« Vous voyagez depuis longtemps ? Que pensez-vous de la galaxie jusqu’ici ? C’est très différent de l’espace Chiss j’imagine... »

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[ Cantina, dans les quartiers malfamés. ]

La jeune femme la regarde. Quel mystère de ne pas savoir du coup le véritable prénom de la jeune femme devant elle. D’ailleurs, quelque chose au fond d’elle lui dit clairement, que les pensées sont parties dans d’autres souvenirs profonds et sûrement assez douloureux. Et elle le remarque bien quand elle lui dit pour ses parents. Décidément, les peuples en dehors de l’espace des chiss est horrible, violent et clairement un peu trop axé sur la vente d’être vivant en dehors des animaux. La jeune chiss n’aime pas ça, de savoir que la demoiselle en face d’elle, soit une ancienne esclave mais maintenant, n’est-elle pas esclave de quelque chose d’autre que les hutts ? On est même esclave de la vie en soit, on naît, on vit, on meurt de vieillesse ou par assassinat, si on ne mentionne pas une autre manière.

« - Je pense que je trouverais bien un surnom pour la demoiselle mystérieuse et belle qui se trouve devant moi. »

Elle sourit, réfléchissant et d’ailleurs, elle remarque ce qu’elle fait avec sa langue. Si elle ne s’intéresse pas aux performances, c’est surtout, car elle est plus attirée par une âme, une personnalité, comme celle, tout simplement de la demoiselle. Et autant dire, qu’elle venait de bloquer sur cette langue. Si Valkia l’imagine dans des positions, Zvanz venait de se perdre l’imagination de ce que cette langue ferait bien sûr elle. Mais Zvanz découvrirait surtout ce que c’est de finir entre les mains d’une femme et non d’un homme, et encore, elle ne connaît pas les mains d’un homme sur son corps. Zvanz est comme qui dirait, marié à son travail. Elle passa une langue ses lèvres sous l’imagination qu’elle possède, avant de relever le regard vers ceux de Valkia pour essayer de se reprendre et de sortir des pensées de luxures qu’elle vient d’avoir.

« - Rvistit, soit écarlate en basic, c’est mieux que des surnoms de sanglant ou autre, peu valorisant. Le temps de savoir comme on vous appelle vraiment, ça sera ça. »

Elle sourit, enfin, elle essayait pour ne pas se reperdre dans d’autres petites choses. Elle hoche la tête pour la suite.

« - Oui assez longtemps et autant dire, que si des endroits sont magnifiques et me rappellent Csilla, d’autre sont assez déprimants rien qu’avec leur peuple parfois d’une vulgarité et violence gratuite. Je crois que j’ai cassé une centaine ou plus, de nez car on m’agressait. »

Elle lâche un léger rire, reprenant ensuite.

« - Très différent, on a notre système, on a nos colonies, c’est très organisé. »

Et elle n’en dirait pas plus.

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« La Galaxie n’a jamais été un endroit très sûr, mais depuis la chute de l’Empire, c’est devenu encore plus dangereux : cartels, organisations criminelle, groupe paramilitaire exerce leur pouvoir comme bon leur semble, des groupes industriels peuvent se montrer encore plus vicieux afin de s’assurer une main d’œuvre corvéable a souhait. La Fédération, pas plus que la Nouvelle République ou le Premier Ordre, ne sont parvenu a rétablir l’ordre. Mais bon, c’est sur ce chaos que les gens comme moi s’enrichisse, c’est aussi une expérience, la liberté sans entrave, tant que l’on dispose de la force nécessaire pour expliquer aux imbéciles qui croient pouvoir nous soumettre qu’ils n’aurons jamais notre âme. »

Un rictus amusé avait parcouru les lèvres de la Twi’Lek a la fin de son discours, la preuve que contrairement a la Chiss, elle ne se contentait sans doute pas de briser des nez si l’on venait a marcher sur ses pieds. Valkia était un prédateur après tout, et la lutte naturel entre les prédateurs était souvent une lutte mortelle pour la survie « manger ou être manger » comme l’on dit dans les documentaire animalier, une formule choc pour faire peur aux enfants, mais qui convenait parfaitement au style de vie que menait la disciple des Chevaliers de l’Ombre. Avec ses tatouages sur le corps entier et son regard, il ne fallait de toute façon pas un doctorat pour comprendre que la Twi’Lek était quelqu’un de dangereux et qu’il pouvait être préférable de ne pas l’approcher, mais elle avait aussi ses bons côtés, pour peu que l’on soit capable d’apprécier le danger et que l’on ne recherchait pas a lui faire du tord. Du reste, il y avait bien assez de personne dans la galaxie a lui être naturellement hostile, comme les Jedi, les esclavagistes, les hutts, certains chasseurs de prime, les cartels et les forces de l’ordre, pour lui permettre d’étancher sa soif de sang, même si ce n’était jamais pour très longtemps…

Elle avait toutefois perçu le trouble du comportement de la jeune femme lorsqu’elle s’était lécher la lèvre, la Chiss fut troublée et bien que les signes restait discret, il était évident que cela lui faisait de l’effet. Valkia tenait sans doute son occupation pour le reste de la soirée : après tout, séduire cette femme et passer la nuit avec elle lui offrirait l’occasion unique de pouvoir se planquer pour la nuit tant que la tension sécuritaire serait trop forte, tout en lui permettant de profiter d’une agréable compagnie, et elle ne refusait que rarement la possibilité de passer une nuit de luxure en charmante compagnie, d’autant plus lorsque cette dernière disposait d’un potentiel brute dans la Force qui n’avait pas encore été souillé par les Jedi et leur idéologie ridicule. Alors, tout en s’emparant de son verre afin de pouvoir le finir, elle laissa son esprit toucher celui de la jeune femme, pour lui glisser l’espace d’une seconde une image mentale de leurs deux corps nus entremêler dans une étreinte qui ne laissait aucun doute sur la nature de leurs activités. Oui, la « technique de drague » de Valkia était plutôt du genre… Directe, mais elle était ainsi : les faux semblant ne l’intéressait pas, elle recherchait la passion, les sensations brutes, quelque chose digne d’être vécu et lui faisant ressentir quelque chose, le goût de l’adrénaline, elle voulait juste se sentir vivre. Lorsqu’elle reposa son verre, l’image s’était cependant évaporée, et elle repris.

« Mais ce lieu n’est peut-être pas l’idéal pour apprendre a mieux ce connaître, vous laisseriez vous tentez par me suivre vers un coin plus tranquille ? Le genre d’endroit ou l’on aura pas besoin de briser quelques nez pour avoir la paix. »

Elle faisait quand même un effort pour donner le change dans le bar, mais nul doute qu’une fois dans la chambre, les codes sociaux n’auraient plus court et la Twi’Lek laisserait simplement sa nature profonde s’exprimer… Pour peu que la Chiss prendrait le risque de la suivre dans cette démarche. Voulait-elle suivre Valkia, au risque de se brûler ? La décision lui appartenait, si elle ne le souhaitait pas, la Twi’Lek n’insisterait pas non plus, même si elle serait naturellement déçue et frustrée, mais quelque chose lui disait que cette mystérieuse voyageuse en quête de dépaysement ne refuserait pas, dans l’esprit de Valkia, le désir prenait toujours le pas sur la peur, et elle avait beaucoup de mal a comprendre celles et ceux qui n’agissaient pas comme elle.

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La jeune femme la regarde, elle écoute. C’est bien pour ça, que son peuple et elle-même ne s’occupent pas des affaires en dehors de leur espace. Puis, criminels et les autres, ne s’approchent pas d’elle ou de l’espace de l’ascendance chiss, on sait tous très bien comment ça va finir si quelqu’un se prendre un tir de la part des grands bleus, étant donné que leur force de frappe est mortel et direct si on ose les attaquer. Elle aussi, applique ça, on l’attaque en premier, elle rapplique et pas avec douceur et pitié, non, elle éradique.

« - La galaxie ne sera jamais sûr et toujours remplis d’imbéciles qui jouent à celui qui a la plus grosse, ou bien ceux qui veulent soumettre des peuples. Les simples rumeurs sur mon peuple et moi suffisent à repousser les imbéciles qui tentent de me soumettre. »

Et même la Fédération ne pourra rien, ni même les forceux qui voudront faire d’elle ce qu’elle ne veut pas. Elle ne veut pas être jedi, ses idéaux ne vont pas avec ceux de la fédération de toute façon. Et jamais les chiss ne vont s’allier à cette force faible à leurs yeux. La chiss ne regarde pas les gens de haut, c’est généralement eux qui tentent de le faire, car ils ne connaissent que des rumeurs et beaucoup n’y croient pas. Et pourtant, de nombreux pirates qui ont fait l’erreur de venir s’en prendre à son peuple, ont pris cher et regretté.
Comment sortir de son trouble, quand une femme sexy et à la personnalité attirante, continue de vous faire un effet terrible comme elle devant soi ? Zvanz se perd actuellement et se fut pire en sentant son esprit comme envahit et pas de manière désagréable, bien au contraire. Les joues deviennent légèrement violettes, à cause, de sa peau bleutée, et surtout, elle est gênée, mais bizarrement…dans l’envie de se laisser aller dans ce genre de luxure. Puis plus aucune image, juste une Twi’lek qui lui fait donc une proposition et on connaît directement la suite : Zvanz va perdre toute sa dominance de taille et finir comme il se doit entre les mains de la femme devant elle.

« Je me laisse tenter et je vous suis sans hésitation. »

De simples mots pour dire qu’elle accepte donc. Terminant alors son verre, et se redressant pour enfiler alors sa veste assez dans le style de Csilla et elle pose son regard sur Valkia.

« - Je vous suis. »

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« Très bien, ne perdons pas plus de temps alors, allons-y »

La Twi’Lek se leva a son tour et d’un signe de tête, indiqua la direction a la Chiss. Elle se retourna ensuite et se dirigea vers la sortie la tête haute. Bien sûr, il y eu quelques murmures sur leurs chemins, et elle ne se faisait aucune illusions sur le fait que cela allait jaser encore plus lorsqu’elles seraient toutes les deux dehors, mais grand bien leur fasse, l’avis de piliers de bars ne lui semblait avoir aucune importance. Valkia avait simplement le désir de pouvoir satisfaire ses désirs et Zvanz était désormais au centre de son attention. Lorsqu’elle fut dehors, elle poussa un soupir comme elle le faisait souvent en quittant une Cantina sans qu’elle n’ai eue le droit a une bonne bagarre. Elle avait toutefois de quoi s’amuser, mais il fallait d’abord rejoindre l’hôtel. Elle dirigea donc son invitée vers une moto-jet de location, afin qu’elle soit la plus banale possible, mais il était tout de même possible de monter a deux personnes sur la selle. Elle pris les devants, s’installant confortablement, et démarra l’appareil qui pris quelques centimètres de hauteur afin de planer au-dessus du sol. Elle n’aurait pas besoin de faire preuve de ses talents de pilotes afin de mener l’objet de ses attentions vers son repère, ce qui avait quelque chose de dommage : une conduite sportive apportait toujours des sensations fortes.

« Installer vous et accrochez vous a moi, cela ne sera pas long, l’hôtel n’est pas si éloigné d’ici. »

Une fois son invitée installer derrière elle, Valkia démarra enfin et adopta une conduite normale. Elle se retrouvait juste coller a elle, la Twi’Lek pouvait sentir le souffle de la Chiss derrière elle et si elle le désirait, Zvanz aurait ici une occasion unique de pouvoir partir dans l’exploration de ses charmes et découvrir les formes de cette femme a la peau écarlate couverte de tatouage. Même si elle ne forçait pas son talent, il restait qu’elle prenait les virages avec une certaine poigne, ce qui amenait parfois la motojet a prendre des trajectoire abrupte, ce qui prouvait qu’elle avait sans aucun doute l’habitude de conduire de façon plus sportive, sous le feu de poursuivant bien décider a lui mener la vie dure. Il arrivait même qu’elle transforme sa propre moto-jet en destrier digne des temps ancien, s’en servant pour charger des soldats afin de les empaler ou les découper avec son sabre-laser, un spectacle des plus impressionnants, mais dont elle n’aurait nullement besoin de faire la démonstration ici. Après une dizaine de minutes de conduite au sein des rues sinueuses de ses quartiers délaissé par la Fédération, elle posa enfin le pied au sol devant un hôtel qui, de loin, ne payait pas de mine.

Elle se leva de son siège, invita la Chiss a la suivre, puis pris le chemin de la réception de l’hôtel sans même accorder un regard au gérant qui leva a peine les yeux de la chose qui semblait l’accaparer, sans doute une série quelconque sur l’holonet, ce n’était pas comme si Valkia lui accordait une quelconque forme d’importance de toute façon. Elle appela l’ascenseur, et invita la Chiss a la suivre avant de choisir son étage, puis croisa les bras en s’adossant, mais toujours en gardant le silence. Elle attendit d’être enfin dans son appartement avant de reprendre la parole. S’il était assez peu personnalisée, indiquant bien que la locataire n’était ici que de passage, il y avait tout de même un tableau bien visible qui trônait face a la porte, une sorte de représentation abstraite de vague de couleur qui pouvait signifier bien des choses. Valkia, qui connaissait mieux l’art qu’on ne pouvait le croire en l’observant, connaissait la signification de ce tableau, mais elle ne vit aucun commentaire alors qu’elle se débarrassait de sa cape sombre avec la Force. Elle alla rejoindre la penderie, révélant les courbes féminines de sa propriétaire, mais aussi une certaine musculature, preuve qu’elle ne négligeait pas son physique malgré tout. S’emparant d’une bouteille d’alcool, elle se retourna sur la Chiss avec un sourire entendu, et lui glissa alors.

« Un dernier verre ? »

Elle lui offrait la dernière chance d’une petite pause avant de la dévorer… Ce qui était aussi l’occasion d’une ultime question.

» Valkia la Sanglante
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