Ainsi tomba Thédas

Ainsi tomba Thédas (ou ATT pour les intimes) va fêter dans quelques jours son premier mois de vie - et quel mois ! Nous sommes si heureuses de voir tous ces petits membres investir les rues de Starkhaven, s'y installer si confortablement qu'ils nous offrent les premiers RPs plein d'émotions (rires, larmes, espoirs) et les premiers petits complots. Prédéfinis ou Inventés, tous trouvent leur place sur le forum - et participent à l’œuvre grandiloquente du Créateur.

   Mais les RPs classiques ne sont pas les seuls à s'être invités à la fête : la cité de Starkhaven se prépare actuellement à l'organisation du Grand Tournoi, ce qu anime cette première partie de chapitre ! Plusieurs personnages commencent déjà à profiter des festivités pour s'entraîner ou simplement pour se détendre... Plus d'informations ici.

   Des personnages hauts en couleur, des joueurs adorables, dans un univers si riche... qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?

« La politique coule dans mes veines comme le vin entre les lèvres des nobles, ou l’hypocrisie derrière les masques des Orlésiens. J’étais encore vêtue de langes que j’arrivais à recevoir le dernier gâteau du plateau ; même si je ne manquais de rien. Mon père, ce Prince-marchand, tournait à peine le dos que je récupérais ses contacts à mon compte et faisais fuir, de peur ou de dégoût, les prétendants qu’il me dégottait : de toute façon, mes goûts en la matière étaient bien différents des ambitions qu’il nourrissait pour moi. L’art de la manipulation m’est venue très jeune et très facilement, même s’il s’est complexifié en grandissant. J’avais du culot et cela me fit briller, un temps seulement. Car mon audace et mon orgueil m'emmenèrent trop loin, et je me pris les pieds dans le tapis sous le regard sévère de mes aïeux. Je ne trouvais d’autre solution que la fuite de ma chère mais trop doucereuse Antiva pour l’austère Starkhaven : et quelle fuite, puisque l’on accepta de faire de moi l’ambassadrice officielle de ma nation ! Il est désormais temps de réparer et de reprendre les affaires là où je les avais laissées. » Voir plus...

« Elfes et Humains : même combat, mêmes cons. Jeune, j’étais un Elfe charmant, à n’en pas douter, et surtout particulièrement aventureux. Toutes les portes que je souhaitais ouvrir, je les ouvrais, peu importe comment mes frères jugeaient mes manières : je ne me refusais rien. Les années ont passé et maintenant, je suis père de cette Humaine qui est à la fois ma plus grande fierté et aussi ma plus grande source de soucis : mais on défie les normes sociales des Humains et des Elfes, on leur montre qu’à nous deux, on vaut mieux qu’eux. Ce serait tellement plus simple sans cette impression que l’on épie nos moindres pas, sans fin, depuis vingt ans… Connaîtrons-nous elle et moi jamais la paix pour cette terrible erreur que j’ai pu commettre ? » Voir plus...

Je, Frère Ferdinand Génitivi, érudit émérite de l'Université de Val Royeaux, serviteur du Créateur, reprends la plume pour me permettre de vous présenter mon prochain ouvrage, Ainsi tomba Thédas.

Après avoir réuni plusieurs sources, j'ai désormais bien entamé la rédaction de ce premier chapitre : et je constate qu'à l'approche des terribles évènements qui secoueront la Cité-État marchéenne, ses habitants continuaient leurs vies ordinaires. Entre la préparation du Grand Tournoi, les tensions au sein de la famille Vaël ou les sorties régulières dans les établissements de boissons ou de plaisirs, difficile d'apercevoir que l'horizon s'obscurcit inexorablement...

Quoique, certains d'entre eux semblaient pris par de petites missions, enquêtes et discussions, signes des changements à venir...

Je n'ai déjà rédigé que les premières phrases d'Ainsi tomba Thédas, et toute l'histoire ne demande qu'à se dévoiler à nous. Qui sait ce que ses protagonistes nous réservent dans les prochaines pages ?

« J’ai longtemps servi comme domestique à la Chantrie, puis au Palais avant de prendre la place de Hahren du Bascloître. J’ai toujours été une jeune femme sûre d’elle, confiante, à l’aise oralement. Au Palais on m’envoyait parlementer avec les nobles, ou même entre eux, bien que la négociation restait âpre, dure, difficile à conclure. J’aurais pu y terminer : mais vint la terrible Guerre des rats, durant laquelle j’ai bataillé difficilement pour sauver le bascloître d’un massacre. Nombreux sont alors venus me demander de prendre la place de l’ancien hahren, et j’ai accepté, me sentant enfin utile. Je suis allée demander le soutien de Sœur Silence et, finalement, je suis devenue son soutien : cette muette me laisse parler et a fait de moi la porte-parole de ceux qui en ont besoin. Tous, quelle que soit leur race ; mais ce rapprochement avec les Humains ne plaît pas à tous les Elfes. Ceux qui me dénigrent m’accusent d’arrogance : j’attends toujours qu’ils me prouvent qu’ils sont capables de mieux. » Voir plus...

« Le refus de l’accord de mariage, les mercenaires de la guerre des rats et la bâtardise de Tiarnan ne font qu’augmenter l’animosité montante du conseiller par rapport au Prince. » Voir plus...

Après cette courte introduction qui, je l'espère, aura su attiser votre intérêt, laissez-moi arriver au Grand Tournoi.

Il est fascinant de constater à quel point les Havenoises et les Havenois se sont investis dans la préparation de l'évènement : mais, également, combien il a su attirer toutes les nations du continent. Alamarris, Orlésiens, Marchéens... tous sont prêts à s'affronter dans un Concours de tir, une Démonstration de Magie, une Course de chevaux ou, enfin, le très fameux Défi des Armes.

Et tous sont prêts à revoir le Prince Kendric Vaël, enfin, après un an et demi d'absence. Tandis que dans les ombres, le danger gronde... Alors, entrez dans ce chapitre, et découvrez ce qu'il s'est passé lors du Grand Tournoi de Starkhaven, à la fin de cette année de 5:12 des Exaltés.

« Oui, je suis petit : pour les deux recrues malines qui s’imaginaient innover en blaguant sur ma taille réduite et ma grosse voix, l’affaire est déjà entendue ; pour tous ces géants d’ambitions ou de richesses, ils s’offusquent expressément de voir un Nain chez les Chercheurs de la Vérité, et je m’humilie à devoir justifier que je suis bien chantriste comme eux. De Tantervale, d’où je viens, on raconte que l’on s’agrandit dans la Lumière du Créateur : mais j’ai beau avoir passé des décennies à accomplir Son œuvre, à protéger Sa Divine, à avoir souffert dans leur dernière Marche Exaltée ; on ne me rappellera au final que mon ridicule. Sûrement que leurs moqueries cachent des intentions mauvaises, de vils secrets ; sûrement qu’en creusant dans le passé de toutes ces grandes gueules, je trouverais de quoi à mon tour les descendre dans le trou de leur médiocrité. » Voir plus...

« Une succession de signes qu’elle ne peut ignorer plus longtemps. Elle ne peut pas rester à Bréciliane, les Dieux souhaitent l’envoyer ailleurs. Un jeu de pistes commence, qui la mènera dans le Nord, au-delà de la mer d’écume. Coria arrive dans la forêt de Corintamh, où elle s’installe, attendant qu’on lui dise ce qu’on attend d’elle ici. Mais les signes ne viennent pas. » Voir plus...