Hell of a night [Seth]

Au club de jeu Emporio Caesar, quelque part sur le Strip de Cantonica,

Ambiance années 30 à la sauce galactique. Décoration art-déco, grands luminaires, et orchestre de Jazz. Même les droïdes qui font le service se doivent de porter smoking et nœud papillon. Dans cette salle de jeu à l'ambiance feutrée, de riches personnages aiment à se retrouver pour jouer à une version galactique du poker. N'y sont acceptés que des joueurs capables de perdre des milliers de crédits en une nuit.

Dolores est assise à une table. Pour l'occasion elle s'est faite élégante. Coiffure de princesse, maquillage pour ourler ses lèvres mutines et longue robe noire dos nu. Elle fume des longues cigarettes pour tuer le temps. Il faut dire que ce soir encore elle est en veine. La chance lui sourit. Ou plutôt la Force dans laquelle elle aime à s'immerger pour tromper la chance. Elle triche et cela lui rapporte gros. De quoi se bâtir une véritable fortune.

Mais c'était sans compter l'arrivée d'un toydarien. Ces aliens au mufle proéminent sont réputés pour leurs talents de magouilleurs. Des arnaqueurs nés et sans cœur. Trop sure d'elle, Dolores se dit qu'elle ne va en faire qu'une bouchée. Sauf qu'elle ne sait pasque les toydarien sont insensibles à la Force. On ne peut pas les manipuler. Pas plus qu'on ne peut lire dans leurs esprits. Et son adversaire pas né de la dernière pluie a vite soupçonné la supercherie devant la chance insolente de Dolores.

Alors qu'une nouvelle fois elle aligne avec négligence une quinte flush, son adversaire s'énerve et se met à battre de ses petites ailes rabougries. Dolores a beau lui faire sa moue la plus mutine tout en tirant un peu sur son décolleté plongeant rien n'y fait. Il continue à l'agresser verbalement. Salope de forceuse ! Jedi de merde ! Tricheuse ! Les invectives volent et attirent l'attention. Un bref instant Dolores sent la situation lui échapper. Même l'orchestre s'est arrêté de jouer. Le silence est glaçant désormais.

« -Ok tout doux bichon... » Temps de jouer les filles de l'air pour Dolores. Ecrasant soigneusement sa cigarette, elle se lève et fourre ses crédits mal acquis dans son sac à main. Il faut qu'elle parte. Vite. Le syndicat n'aime pas les fauteuses de trouble. « -T'es sur que tu veux pas monter dans ma chambre pour jouer la revanche au strip-poker ? Je suis sure que... » Dolores n'a pas le temps de terminer sa tirade. En effet son adversaire vient de dégainer un énorme blaster a canon scié.

Sans ses réflexes affutés par la Force Dolores aurait eu la tête arrachée. En dépit de l'inconfort de ses petits escarpins elle a juste le temps de bondir de côté. La table explose. Elle est arrosée par des éclats de bouteille de bourbon et il pleut des cartes à jouer et des poignées de crédits de la Fédération. On fait moins la maligne salope de Jedi. Il tire encore. Dolores se faufile à quatre pattes entre les chaises en pestant pour sa robe désormais déchirée.

C'est le chaos. Alertés par le toydarien, le service de sécurité fait son entrée. Pendant ce temps les clients détalent. Un lustre se décroche et s'effondre dans un fracas cristallin. L'orchestre a oublié ses instruments sur scène. La situation devient merdique. Droïdes de combat et autres gros bras font feux en prenant pour cible l'agile tricheuse en petite robe noire. Ils sont trop nombreux. Et il est plus que temps d'appeler du renfort. Sortant de son décolleté un petit comlink qui était niché entre ses seins, et tout en esquivant les impacts de blasters, elle demande avec urgence : « -Si t'es en train de sauter une pute va falloir écourter. La situation au Caesar est en train de devenir un peu trop calliente à mon goût. »

Tu es un chasseur de prime, un mercenaire... On te paye pour effectuer un travail. Cette fois si, tout a été fait de façon... Bizarre. Tu as été engager part une personne que tu ne connaissais pas. Elle t'a juste claquer une plaque de beskar comme premier payement dans la gueule. Elle ta aussi assurer que si tu la défendais, on pouvais se faire gros et faire chier le Syndicat. Et faire chier le Syndicat, ça n'as pas de prix. Ta accepter sans plus en savoir, rendez-vous au Emporio Caesar, avant de faire le coup, t'avais observer l'endroit sans armures. Tu es passer incognito, gros casino hein....Tu avais déjà fait tes plans, savoir où tu allais te mettre vu qu'on te ne laisserai pas rentrer dans le casino en armure complète. Et tu n'as pas très envie de retirer ton casque devant autant de monde.

Elle t'avait donner rendez-vous dans un coin sombre, tu l'avais aperçu. Coiffure digne de la Noblesse, tenu aussi classe que sexy, t'aurai bien aimé entré avec elle a ton bras et lui servir de vrai garde du corps. Mais.... Le Syndicat aime pas trop le Get'Al Galaar. Du coup brièvement, tu lui avais dis que tu serrais au fusil de précision sur les toits, que tu la couvrirais et que dans le pire des cas, tu viendrais investir la zone pour l'extradé.

La soirée se passait bien. Tu ne l'avais pas quitté de la lunette, perché comme un faucon. Attendant patiemment le moment opportun qui partirai en couille ou le fais qu'elle sorte. C'est a ce moment la que quelque chose a couillé, ça a commencer à tirer. Ni une ni deux, après avoir eu le signal, tu as visé cette petite créature magouilleuse que sont les Toydariens. Tu avais bien visé, le cou... Une pression du doigt pour que le laser vert tire un coup, venant percuté le cou de la bestiole, lui faisant glisser la tête hors de son corps.

'' Je baise pas en service Madame. Mettez vous a couvert je vais rentrer avec des flash. ''

Une fois le signal passer, tu passes du fusil de précision a la grosse batteuse. T'active le jet-pack, volant jusqu'à la fenêtre part la quel tu comptes rentrer et tu donnes un coups de pieds pour la casser, avant de balancer les flash, les laisser péter et rentrer pour te poser non loin de la Cliente qui ta embauché. Tu viens faire un large tir de suppressions, touchant quelque personne a des endroit peu catholique. Ta voix rauque parviens à ce faire entendre parmi les bruits des blasters.

'' Y'a assez où on dois piquer la caisse ? ''

Tu viens te mettre à couvers pour esquiver les salves de blaster. Te déportant de temps en temps pour tirer a ton tour. Tu te permets même de balancer une roquette de poignée , qui viens faire exploser en mile morceau un pauvre type qui te tirer dessus, fessant reculer un peu les autres en voyant que tu n'es pas à prendre à la légère.

Le Mandalorien était venu lui sauver les miches (qu'elle avaient de forts rebondies au demeurant). Il fit une entrée remarquée. Feu et flammes. Ses tirs précis projettaient des éclats d'étincelles. Les tables furent renversées. Jettons, cartes à jouer, et débris de bouteilles volaient alentours. Un véritable esthète du carnage. Bientôt le casino fut transformé en champs de bataille. C'était comme un feu d'artifice ambulant dont le goliath en armure était le point d'orgue efficace.

Bien. Très bien. Dolores était satisfaite de son investissement. Le mercenaire bougon était à la hauteur de sa réputation. Il valait bien son poids en beskar. Elle même n'avait pas eu à tirer son sabre laser. Il valait mieux. Le Prophète ne souhaitait pas que l'on attire l'attention sur les membres de sa coterie. Tout le monde semblait avoir oublié la tricheuse pour se concentrer sur le mercenaire. Elle en tira une satisfaction mutine. Regarder Seth faire face à des vagues de droides tueurs et de spadassins était captivant. Excitant même. Tant l'homme cuirassé semblait avoir un don pour le carnage.

Elle se leva du recoin où elle s'était tapie. Ses escarpins dans une main (il était plus facile de progresser pieds nus dans ce carnage), son sac à main dans l'autre, elle entreprit de traverser la salle. Le plus calmement du monde. Presque élégante et gracieuse, alors même que sa robe de soirée déchirée, ne voilait plus grand chose et laissait même à deviner la couleur de ses sous vêtements. Tant pis. Avec ce qu'elle venait de gagner en trichant elle pourrait se payer toute une boutique si elle souhaitait.

Arrivée face au Mandalorien on aurait pu imaginer plus criant contraste. Tant elle était gracieuse et féminine et lui gigantesque et carapaçonné. Elle lui sourit et lui adressa un clin d'oeil. "-Temps de mettre les voiles." Disant cela - et comme s'ils étaient amants - elle noua ses bras autour de son cou. "-Active ton jetpack et emmène nous au septième ciel. J'ai gagné assez de crédits pour te payer un slip en beskar" gloussa t'elle tout en se préparant à la poussée qui allait suivre.

Le chaos.... Le chaos dans ce casino. Tu ne te contrôlais plus vraiment, tu avançais, tu tirais. Tu mettais des coups de marteau, brisant des crânes. Les roquettes partaient de tes gantelets, tu déversais un torrent de métal explosif et de tir de laser qui endommageait l'endroit. Une artillerie mobile a petite échelle, un avait particulièrement mal fini, tu lui avais ouvert le bide avec une vibro-lame installée sur le gantelet et tu avais plonger l'autre main dans cette fameuse plaie pour qu'en un coup.... Tu lui arraches les intestins et les rependres sur le sol. Ça avait occasionné un blanc dans la salle entière, sûrement choquer de la scène apparente.

Être un Mandalorien est déjà une source de peur, maintenant il fallait en jouer. Pourquoi ? Inspiré une terreur général pour les paralysées. Tu as continué, t'arrangeant pour que se sois le plus gore possible, que ce sois sur les humains ou les droïdes. Mais peu a peu, tu perds la tête, te laissant à nouveau subjugué part cette flamme qui se met a brûlé en toi. Tu oublies complètement qui tu es durant ce court laps d'instant, tu te laisses juste porter part une violence inouïe.

Avant de revenir à toi même, dans cette vision noire la seule chose qui t'importait c'était de protégé la personne qui t'avais engagé, quand elle apparaît tu retrouves le calme qui te caractérise, ton cœur arrête de vouloir briser ta cage thoracique. Tu la regardes avancé, usant de ta batteuse laser pour faire un tir de suppression. Tu la remarques, cette grâce presque surnaturel, alors qu'elle est pratiquement en sous-vêtement, elle se colle contre toi après t'avoir sourie, instinctivement tu viens replier tes bras autour d'elle, avant d'exécuter sa volonté, vous décollez alors que personne n'arrive à vous viser.

'' Vous n'êtes pas blessée Madame ? ''

Tu n'avais pas réagit à cette taquinerie de slip en beskar, la mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout et, s'il le faut, en opérations, au péril de ta vie. Rien ne pouvais te perturbée, volant a traversé le ciel nocturne, la demi-lune servant de seule lumière. Tu la serres contre toi, contre cette seconde peau faite de Beskar pour ne pas la lâcher.

'' Profitez de la vue, a défaut d'être en bonne compagnie. ''

Un sourire viens ce formé derrière ton heaume, tu te déraidis un peu, c'est le moment de soufflée. Même si ton esprit vagabonde déjà à savoir ce qu'il va falloir faire.... Putain. La ville est aux abois, le vaisseau est planqué, la sécurité est aux aboie... Personne n'as pu vous suivre. Tu avais pensée a pas mal de scénario, et tu avais laisser du matériel dans la jungle, là ou personne ne penserai qu'on se serrait aventurer.

Tu t'enfonces dans la jungle, te souvenant de l'emplacement du mini-camp de fortune, tu te poses au sol. La regardant à travers le heaume, tu ne sais pas si c'est part réflexe pour maintenir le client en vie ou si tes instincts de père remontent a la surface, tu viens retirer ta cape pour venir emmitouflée Dolores dedans.

'' Je vais aller faire du feu, sortir de quoi manger. Il y'a un duvet pour la nuit, je vais monter la garde jusqu'à l'aube, et on partira quand ils s'y attendrons le moins. ''

Tu es relativement sec dans tes paroles, mais la situation l'exiges, tant que tu ne l'auras pas extradé de la planète et reçus tes crédits la mission n'est pas fini. Tu laisses un blaster au cas ou pour la demoiselle et part t'enfoncer dans la jungle récupérer des branches, revenant si ce n'est trois minutes au plus tard, posant un genou à terre avant de te mettre à faire chauffer le bois pour allumer un faible feu, qui servira pour la nuit.

Mais lui, est ce qu'il a profité de la vue ? Pas de la jungle bien sur. Plutôt du corps - robe lacarée et autres sous vêtements féminins - de la jeune Sith qu'il porte dans ses bras. D'ailleurs, sait il qu'elle est une adepte du côté obscur ? Dolores ne s'en est pas vantée. Simplement présentée comme une femme qui fait des affaires. Juste son sabre laser qui pourrait le mettre sur la piste. Lui qui est sanglé à sa cuisse. Sous sa robe. Accroché à l'élastique de son porte jartelle. De toute façon, elle n'est pas là pour se justifier. Il n'est qu'un outil à ses yeux. Et un outil efficace. Elle est encore tâchée de sang. De tout ce sang qu'il a versé pour elle.

Donc ils volent. Où plutôt il la tient dans ses bras, lovée contre sa grosse armure, alors que les tuyères du jetpack trouent la nuit. Le vent est frais. La nuit a des odeurs sauvages. De bois pourri, de fleurs épaisses, et de grondements de fauves. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il l'emmène en forêt. Mais personne d'autre ne s'y attendra. Se mettre au vert. Quelques heures. Le temps de trouver un moyen de se casser de cette planète. Avec bien serré dans son sac à main qui ballote, une fortune de crédits mal acquis. De quoi se racheter des dizaines de robes. Et de chaussures. Dolores a toujours aimé les chaussures.

Lorsqu'il la pause au sol. La libère de l'étreinte de ses bras cuirassés, elle soupire, s'étire comme une chatte en fronçant les narines. La jungle. Une putain de jungle. Avec l'herbe humide qu'elle foule de ses pieds nus. Le frôlement du vent dans les branches. Et le dôme astré du ciel en guise de toit. Décidément elle est plutôt chatte des villes que rat des champs.

"-Je vois que tout a été reflechi..."

Un brin d'insolence. De moquerie peut être devant le côté rigide du guerrier. Elle ne se laisse pas couvrir de la couverture. S'en défait d'un haussement d'épaules. Puisqu'il s'occupe de tout. Temps de faire sa toilette. Elle avise une vasque. Sorte de cavité rocheuse naturelle où l'eau clair reflète la galaxie. Presque une piscine. Son image est sale. En désordre. Du sang a giclé. Des escarbilles sont venues noircir sa peau. Elle soupire. Se déshabille des haillons de sa robe de soirée. Dénoue sa chevelure, qui cascade, libre et insolente sur ses épaules, voile sa poitrine nue. Belle. Tentatrice. Avec ce tatouage de rose qui lui dévore une jambe, étire ses épines noires de la cheville à ses fesses. Des piercings scintillent. Certains en des parties douloureuses et sensibles de son anatomie. Petits anneaux, prêts à être chainés qui torturent la pointe de ses seins.

Elle trempe un orteil, prudent dans l'eau claire. Semble satisfaite de la température. Un frisson dans l'eau. Dans la Force. Sixième sens qui la fait bondir et rouler en arrière au dernier moment pour éviter l'attaque d'un monstre. A mi chemin entre le serpent géant et le scorpion. Il vient de bondir du fond de la marre. Et elle, nue et vulnérable, n'a que le temps de capter son sabre laser d'un appel télékinésique pour se défendre. Tout est allé très vite. Une poignée de secondes. La lame - rouge et incandescente - vrombit. Le monstre décapité a un dernier spasme qui éclabousse aux alentours avant de s'effondrer. Vaincu.

"-Pour le repas... je m'en suis occupée"

Elle sourit. Du sang la macule. Sa lame crépite. L'éclaire en rouge. Nue. Sauvage. Démoniaque ?

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